DÉVELOPPEMENT DU MARAÎCHAGE : Un appui de 3 500 kits de semences pour 3 000 maraîchers

The World Vegetable Center Mali (WorldVeg), a procédé ce mardi 11 juin 2024, au lancement de la distribution de 3 500 kits de semences maraîchères à Samanko, dans la région de Koulikoro.

 

Cette distribution de semences maraichères va concerner 3 000 producteurs et productrices de 36 villages à travers les régions de Koulikoro, Ségou, Bougouni, Sikasso et Koutiala. Chaque kit contient deux ou trois variétés de cultures différentes : piment, gombo, rochelle, aubergine africaine ou amarante. La distribution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet SafeVeg du World Vegetable Center. La Porte-parole des bénéficiaires, Aminata Diarra, invite les maraîchers à plus d’engagement. « Nous sommes très fiers d’avoir reçu ces semences de nouvelles variétés. Nous allons les planter dans nos jardins », promet-elle.

Mis en œuvre pour une durée de cinq ans, ce projet SafeVeg est au Mali depuis 2020. Il est conjointement financé par l’Union européenne et le Royaume des Pays-Bas. L’objectif principal de ce projet, selon le directeur du World Vegetable Center, Dr. John Rusagara Nzungise, est de réduire la sous-alimentation, d’améliorer les revenus et la productivité des petits-producteurs en général, les femmes et les jeunes en particulier. D’ailleurs, c’est dans ce contexte que le ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, a accepté de présider la cérémonie de lancement. Pour lui, les semences sont à la base de la tradition alimentaire et culturelle de nombreuses communautés rurales et urbaines du pays. « L’accès à des semences de qualité, des variétés diverses, est essentiel pour des moyens de subsistance, car les produits maraîchers sont consommés et vendus quasi-quotidiennement par les ménages urbains et ruraux à la fois », souligne le ministre Dembélé.

 

WorldVeg est un Centre international de recherche agricole. Il vise à promouvoir la bonne pratique culturale et de récolte sur les variétés de légumes localement adaptées aux changements climatiques.

Hamissa Konaté