En cette veille de la fête de Tabaski Les gares routières sont prises d’assaut par de nombreux voyageurs. Des voyageurs qui envahissent même les routes. Certains, munis de bagages, bloquent le passage et tout comme les Taxi et autres véhicule de transport en commun
Déjà à l’aube Difficile de se frayer un chemin pour joindre les guichets, Où sont dressées d’interminables files d’attente. Les voyageurs qui ont déjà leur billet en main attendent impatiemment l’heure du départ. Même si très souvent certains veulent aller avant l’heure indiquée sur leurs billets. Dans ce tohu-bohu, Certains sont assis sur leurs valises, pendant que d’autres, debout, veillent sur leurs bagages comme pour éviter des petits voleurs. Des salles d’attentes transformée en dortoirs, des enfants visiblement fatigués, somnolent ici pas question de respect de mesure barrière et pourtant le covid est là. Au même moment les apprentis chargent les bagages dans les différents compartiments des coffres du bus. Pendant que des vendeurs ambulants harcèlent les voyageurs avec divers articles. Et d’autres aussi tentent de situer leur Co voyageur
Et l’autre problème non moins important est l’accès à l’intérieur du car. Surtout quand tu es muni de plusieurs bagages. Les apprentis préfèrent ceux qui n’ont pas assez de bagages. On ne te parle même pas. Or, on ne peut pas voyager sans ses bagages. Pratiquement la majeur partie des autos gares sont à guichet fermé depuis plus d’une semaine et malgré cela il y’a des voyageurs qui viennent tenter leur change
Et d’ailleurs c’est à cause de cette tracasserie que d’autres voyageurs préfèrent aller avec leur propre véhicule malgré le cout plus élevé que celui des transports interurbain. Par exemple Abdoulaye Parma Bougoudogo et Aboucar Boubou Namou viennent de faire le plein de leur véhicule qui coute soixante mille Franc CFA pour aller-retour Bamako Sika
A signaler qu’ à l’approche de cette fête de tabaski, le transport interurbain figure parmi les activités les plus prisées. La raison est que, Bamako, la ville qui regroupe les ressortissants des différentes régions du Mali, se désemplit. Ces Bamakois de circonstance rejoignent leurs villages respectifs pour fêter avec les leurs.