SESSION SPÉCIALE DE LA COUR D’ASSISSES : « Personne ne sera oublié, la justice ne reculera plus »

Selon l’avocat général près la Cour d’appel de Bamako, Bourama Kariba Konaté, l’État du Mali a déclenché une lutte farouche contre la corruption et la délinquance financière. Selon lui, la justice malienne ne va plus reculer et personne ne sera oublié.

 

La 1ère session spéciale de la Cour d'Assises de Bamako, a démarré, ce lundi 1er juillet 2024 et se poursuivra jusqu'au 30 août prochain. Au total, 51 affaires sont inscrites au rôle et 181 accusés devront comparaître devant la cour. Les infractions sont liées notamment à l'atteinte aux biens publics, au blanchiment de capitaux, faux, usages de faux, escroqueries et abus de confiance.

 

Bourama Kariba Konaté, avocat explique : « la spécificité de cette assise, c’est qu’elle porte essentiellement sur les dossiers d’atteinte aux biens publics, les dossiers de blanchissement d’argent et les dossiers de faux et usage de faux.

                                                                          

Depuis la disparition des trois Pôles de la Cour d’appel, ces dossiers relèvent principalement du ressort du Pôle économique national et financier. C’est une session spéciale que la Cour va traiter. Déjà, il y a plusieurs dossiers comme le dossier de l’aéroport du Mali, le dossier du ministère de l’Énergie et de l’Eau, un dossier de l’hôpital du Point G, un dossier du Centre international de conférences de Bamako, un dossier de la mairie de la Commune II et un dossier de la mairie de Sitakily.

 

Mais pour ces procédures spéciales ou sessions spéciales, seulement, les magistrats professionnels seront chargés de juger les différents dossiers. Pour chaque composition, il y aura également 05 magistrats professionnels, un président, quatre conseillers et le parquet général sera représenté », précise l’avocat général près la Cour d'appel de Bamako.

Propos recueillis par Garibou Pérou/Hamissa Konaté

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