Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a animé, ce samedi 02 novembre 2024, au Palais des pionniers de Bamako, une conférence débat sur le thème : « Jeunesse et Coopération régionale : cas de l’Alliance des États du Sahel ». Il avait à ses côtés le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba.
Ce débat entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop et les jeunes de la 2è cohorte de l’initiative « à l’école de la citoyenneté », a été fructueux. Les échanges ont porté essentiellement sur les défis de la Confédération des États du Sahel comme le passeport AES ou encore l’impact des entreprises étrangères sur le développement économique dans nos trois pays. Ces débats ont pour objectif de mieux préparer ou former les jeunes afin qu’ils relèvent fièrement les défis de demain.
Le combat AES n’est pas terminé, déclare Abdoulaye Diop
Selon le Chef de la diplomatie malienne, les jeunes ont été à la pointe du combat pour l’avènement de l’Alliance des États du Sahel (AES), bien avant même les dirigeants, mais qui, selon Abdoulaye Diop, n’est pas terminé. « Aujourd’hui, il est important que nous puisons travailler ensemble pour consolider davantage le rôle politique au niveau de notre Confédération. Car aucune intégration réelle ou unité ne peut se faire sans votre implication massive », lance le ministre de la Coopération internationale du Mali, avant d’indiquer : « rien ne pourra résister devant une jeunesse préparée, éduquée, décomplexée et bien formée ».
« Les jeunes doivent continuer à croire en leurs forces intellectuelles et physiques », insiste le Chef de la diplomatie malienne
Pour mener à bout cette bataille politique ou diplomatique, le ministre Abdoulaye Diop, compte sur l’engagement patriotique de la jeunesse. Sur la question, il est sans équivoque. « Seuls l’engagement fort et le patriotisme avéré feront la différence entre ce que notre jeunesse fera et d’autres voudront de notre espace commun », précise notre interlocuteur. Et ce n’est pas tout.
Ce que nous souhaitons aujourd’hui, poursuit Abdoulaye Diop, c’est d’investir davantage dans la jeunesse afin qu’elle devienne plus patriotique, motivée et autonome. « L’objectif étant de faire en sorte que notre jeunesse puisse contribuer de façon positive à l’essor économique de nos trois pays, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger », conclut le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali.
Hamissa Konaté