Au moment où certains sont à la maison pour profiter pleinement de la fête, d’autres sont obligés d’être au service. Ils sont notamment hommes de médias, agents de santé, chauffeurs, pompistes, policiers ou encore sapeur-pompiers. En ce moment de fête, nous avons rencontré quelques-uns d’entre eux à Bamako.
Selon les dispositions nationales, les Journées de la fête de ramadan sont chômées et payées sur toute l’étendue du territoire national. Donc, elles sont une occasion pour les familles de se réunir autour des plats très copieux. C’est aussi un moment d’échanges et de partages.
Mais pendant ce temps, beaucoup d’autres sont appelés au poste pour rendre notamment service. Parmi ces travailleurs, on peut noter des policiers, des agents de la Protection civile et des agents de la santé. Seulement, pour cette fête, la Protection civile a déployé plus de 300 éléments dans la ville de Bamako. Pour le directeur régional de la Protection civile du district de Bamako, Colonel sapeur-pompier Adama Diatigui Diarra, le jour de la fête est aussi leur fête. « C’est pour cela qu’on a prêté serment pour sauver des vies humaines, faire la prévention, conseiller des usagers de la route rapport aux activités de la fête. Nous sommes dans la caserne ou dans d’autres rond-point pour être justement plus proches des victimes afin d’intervenir à temps », souligne Colonel Adama Diatigui Diarra.
En plus de cet important dispositif déployé par la Protection civile, la police aussi est bien présente pour réguler la circulation routière. D’ailleurs, elle est chargée du contrôle du respect des lois en vigueur, de la sanction des contrevenants, et souvent même, elle sert du secours en cas d'accident.
Mais, au niveau des services de santé, la prise en charge des malades et blessés est assurée par d’autres agents mobilisés pour la fête. « Le service d’urgences travaille tous les jours, même les jours de fête, parce que nous savons que les jours de fête, qu’il n’y aura pas seulement des cas médicaux qui nous arrivent, mais aussi, les cas d’accidents de la circulation routière. Du matin à 14h, nous sommes à 12 admissions. Et, parmi ces admissions, nous avons enregistré 10 cas d’accidents de la route et deux cas médicaux », précise Dr. Benjamin Coulibaly, médecin de garde du Service d’accueil des urgences du Chu Gabriel Touré de Bamako.
Loin de leurs familles respectives, ces agents de la Protection civile, de la police ou encore de la santé sont fiers de rendre service aux autres pendant la fête ou pas.
Hamissa Konaté