Dans un discours adressé à la nation à l’occasion du premier anniversaire de l’AES, le 15 septembre dernier, le président de la transition du Mali, non moins président de la confédération des Etats du Sahel, le général d’Armée Assimi GOITA a annoncé la mise en circulation d’un nouveau passeport biométrique de l’AES. Deux mois après, l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus se sont réunis à Bamako pour la concrétisation de cette volonté d’intégration.
Harmoniser et valider les documents de voyage et d’identité était l’objectif de la rencontre de Bamako qui a regroupé les ministres en charge de la sécurité de la confédération des Etats du Sahel AES cette semaine. Avec pour but de permettre la libre circulation des personnes et des biens dans les trois pays de l’AES, tous les moyens sont mobilisés pour mettre à disposition des documents de voyage et d’identité fiables et sécurisés.
Ainsi cette étape de validation par les ministres en charge de la sécurité a été précédée, les 2 et 3 octobre derniers par celle des experts des trois pays pour baliser le terrain avec les spécifications techniques communes.
Dès 2025, la dynamique d’intégration enclenchée par leurs Excellences les président de la transition du Mali, du Burkina Faso et du Niger, le Général d’Armée Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani à travers la signature de la charte de Liptako Gourma sera une réalité en plus de l’union sécuritaire pour la défense collective face aux défis sécuritaires.
Une occasion mise à profit par les trois responsables en charge de la sécurité pour discuter du contexte géopolitique et sécuritaire de l’espace communautaire présentement marqué par des succès significatifs des forces de sécurité des trois pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les trafics de tous genres.
Lors de cette rencontre, les représentants des trois pays ont souligné l’urgence de poser des actes concrets pour la mise en œuvre de cette politique d’intégration qui passe inévitablement par la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace AES.
Issa Djiguiba