En marge du 1er Forum International Annuel (FIA) sur le développement du Liptako-Gourma qui s’est tenu du 10 au 12 décembre à Bamako, les parties prenantes ont aussi pris part à la Réunion du comité régional de coordination du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS). Les trois pays bénéficiaires le Mali, le Burkina Faso et le Niger et leurs partenaires financiers ont une fois de plus échangé sur un plan d’action commun pour relever les défis.
Pour la stabilisation du Sahel, il faut une réponse commune. C’est tout l’intérêt de la réunion du comité régional de coordination du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS) qui a regroupé les experts des trois pays et leurs partenaires financiers, le 13 décembre 2024 à Bamako. Un cadre de partage d’expériences afin d’harmoniser les approches pour relever le défi dans l’espace communautaire.
Ayant chacun des expériences riches et variées, cette collaboration régionale vise à faire le point de ce qui a été fait au niveau de chaque pays en termes de réalisation d’infrastructures, d’appui aux déplacés, des activités socioéconomiques etc. « Chaque pays présente ce qu’il a fait et on essaye de voir quelles sont les bonnes pratiques qu’on peut harmoniser et réutiliser entre un pays et un autre », a indiqué Adama Ibrahima BERTHE, coordinateur du PCRSS au Mali.
Pour le ministre de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, le général de corps d’Armée Ismaël WAGUE, il faut agir ensemble pour atteindre les objectifs de stabilisation du Sahel. « On a les mêmes problèmes, on a les mêmes solutions, mais on n’a pas forcément la même façon de faire », a rappelé WAGUE avant de mettre l’accent sur les expériences riches et variées des pays de Liptako-Gourma.
A sa suite, la Secrétaire exécutive de l’Autorité pour le Développement Intégré des Etats Membres du Liptako-Gourma/ALG, Mme Hawa AW a souligné l’importance pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger de se mettre ensemble et de travailler de façon coordonnée comme recommandé dans le cadre de l’AES.
Tout en invitant à agir vite pour corriger les retards de décaissement qui surviennent très souvent, Adrien MOREL, représentant de la Banque Mondiale a salué l’initiative de se servir du cadre du PCRSS pour harmoniser les approches pour la stabilisation du Sahel.
Issa Djiguiba