SITUATION HUMANITAIRE : Le point avec le système des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé ce jeudi 20 juin 2024, dans les locaux de son département, une séance de travail avec une délégation des Nations unies. Il avait à ses côtés plusieurs membres du Gouvernement.

 

Après l’étape de Niamey au Niger, les émissaires du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres sont à Bamako pour une visite de solidarité et d’accompagnement des Nations unies au Mali et aux autres pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). La délégation est composée de plusieurs Directeurs régionaux de différents fonds, agences et programmes des Nations unies. Cette délégation est conduite par le Coordonnateur Spécial des Nations unies pour le Développement au Sahel, Dièye Abdoulaye Mar : « le message était de prononcer haut et fort, la solidarité des Nations unies au Mali et aux autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette solidarité et l’accompagnement des Nations unies s’inscrivent dans le sens de la vision malienne. Mieux, nous serons désormais l’avocat du Mali pour défendre ses intérêts », affirme le chef de la délégation onusienne.

 

Pour le chef de la Diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, les Nations unies sont là (au Mali) bien avant et après le départ de la Minusma. « Le Mali demeure toujours un pays membre des Nations unies. Donc, les fonds et les agences des Nations unies sont toujours là, même après la Minusma. On va continuer à cheminer ensemble dans le cadre de ce que souhaite les Maliens », laisse entendre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali.

 

Aujourd’hui, le pays fait face à plusieurs défis. D’où la présence de membres du Gouvernement à cette rencontre. Les ministres présents sont ceux de la Santé, de l’Énergie et de l’Eau, de la Jeunesse et des Sports.

« Quand le représentant des Nations unies a rencontré des jeunes Maliens en leur demandant quelles sont leurs préoccupations et attentes majeures ? Sans hésitation, ils ont répondu éducation, santé, énergie et agriculture. Et aujourd’hui, ces secteurs tiennent notre pays débout », renchérit le ministre Diop, avant de saluer l’initiative de la rencontre et la contribution des Nations unies pour le développement au Sahel.  

Hamissa Konaté

 

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