ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL : Les Chefs d’États-Majors Généraux des Armées, ont désormais validé, le Plan d’actions « défense et sécurité »

Les Chefs d’États-Majors Généraux des Armées de tous les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), se sont réunis, ici à Bamako, ce mercredi 06 novembre 2024, pour finaliser le Projet du plan d’actions « défense et sécurité ». Cette rencontre des militaires, a été présidée, par le Chef d’État-Major Général des Armées du Mali, Général de Division Oumar Diarra.

 

En plus des Chefs d’États-Majors Généraux des Armées de l’Alliance des États du Sahel (AES), cette rencontre, a également regroupé, les directeurs de plusieurs Services militaires et d’experts. Durant deux jours, ils ont validé le Plan d’actions « défense et sécurité », afin de dégager une feuille de route commune, pour le renforcement des actions de la Force conjointe de l’Alliance des États du Sahel. Après, les Chefs d’États-Majors Généraux des Armées, ont soumis, ce document stratégique, à la disposition du Président de la Confédération des États du Sahel, Général d’Armée Assimi Goïta, pour sa mise en œuvre rapide.

Pour le Chef d’État-Major Général des Armées du Niger, Général de Brigade Moussa Salaoua Barmou, il était donc question, de mutualiser nos efforts, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la criminalité transnationale organisée. « Les experts ont réfléchi pendant deux jours, pour trouver des mécanismes conjoints, qui peuvent nous permettre, d’être plus efficace, dans le cadre de cette lutte commune », a-t-il précisé.

 

Pour celui du Burkina Faso, Général de Brigade Célestin Simporé, cette guerre imposée dans nos pays, prendra fin un jour, mais elle va demander, comme toujours la résilience de la population, la confiance aux dirigeants du moment, et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité, de nos trois pays, qui sont engagés, dans une lutte commune, implacable, contre le terrorisme.

 

De son côté, le Chef d’État-Major Général des Armées du Mali, Général de Division Oumar Diarra, dira aussi, qu’après l’échec du G5-Sahel : « dont nous étions membres, nous avons donc l’obligation de réussir cette lutte contre le terrorisme, afin de soulager, nos populations de la Confédération des États du Sahel. Cela signifie également, atteindre les objectifs fixés par nos autorités politiques. Donc, en grosso modo, il s’agit pour nous, de faire de ce partenariat, un bel exemple de coopération sud-sud ».

 

L’on retiendra désormais que ce Plan d’actions « défense et sécurité », est le fruit des travaux de Bamako. Ce document est signé par les trois Chefs d’États-Majors Généraux des Armées de la Confédération des États du Sahel, et mis à la disposition de leurs Chefs d’État respectifs.

Hamissa Konaté

 

 

 

 

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