Le Mali est fortement représenté à la conférence de Bakou sur les changements climatiques, (COP29) qui se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024 à Azerbaïdjan. Parallèlement à l’invite aux grandes nations, principales pollueuses, de contribuer à la réduction de l’impact du changement climatique sur les pays en voie de développement, le Mali mène également plusieurs actions au niveau local dans ce sens.
A Azerbaïdjan, le ministre d’Etat, ministre porte-parole du gouvernement de la transition du Mali, le général de Division Abdoulaye MAIGA, a présenté aux dirigeants du monde à la COP29, les grands chantiers réalisés, ceux en cours d’exécution ou en perspectives pour mieux gérer l’impact du changement climatique dans le pays. « Il est prévu dans le plan d’actions de notre gouvernement, un reboisement massif de 100 000 hectares par an, la restauration des terres dégradées, l’aménagement de 150 000 hectares de superficies forestières et de 100 000 hectares sous pratique de gestion durable du paysage, la réhabilitation du fleuve Niger et Sénégal ainsi que la réalisation de quatre centrales photovoltaïques pour une capacité de 400 mégawatt » a indiqué le général de Division Abdoulaye Maïga tout en soulignant qu’il est établi aujourd’hui, des interconnexions entre Paix et sécurité et le changement climatique.
Il faut rappeler que cette année, le Mali a vécu plusieurs cas d’inondations qui ont causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. C’est pourquoi, souligne-t-il que « plus que jamais, il est impératif de traduire les nombreuses promesses des sommets mondiaux en action concrète et bénéfique pour les populations ». Ainsi, cette occasion a été mise à profit par le représentant du Mali pour inviter l’ensemble des participants à s’inscrire dans le mouvement mondial en faveur d’actions vigoureuses contre le changement climatique et son impact dévastateur sur les pays en voie de développement.
Issa Djiguiba