La 3è session du Conseil supérieur de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, s’est tenue ce vendredi, au département en charge de la Justice et des Droits de l’Homme. Au cours de cette session, les acteurs ont élaboré un document de Politique nationale, qui contient désormais l’ensemble des segments de la gestion pénitentiaire, notamment la sécurité et la sûreté des Établissements pénitentiaires et de l’Éducation surveillée, les conditions de détention et la réinsertion sociale des personnes détenues.
Selon le directeur national de l’Administration pénitentiaire et de l’Éducation surveillée, l’Inspecteur Gal. Ibrahim Maïga, cette session du Conseil supérieur de l’administration pénitentiaire marquera toujours un évènement de haute importance pour le département de la Justice.
« Nous venons d’élaborer un document de Politique nationale pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Très bientôt, il va être introduit dans le processus d’adoption. Ce Document est assorti d’un plan d’actions stratégique, de modernisation de l’administration pénitentiaire et la réinsertion des personnes détenues. Il contient plusieurs axes stratégiques…», décrit le directeur national de l’Administration pénitentiaire et de l’Éducation surveillée.
Mais en plus de la sécurité et la sûreté des Établissements pénitentiaires et de l’Éducation surveillée, les conditions de détention, la réinsertion des personnes détenues, cette Politique permettra aussi de renforcer les ressources humaines, les infrastructures, les équipements, sans oublier, les conditions financières et économiques de ces personnes. D’où la parfaite adhésion du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde de Sceaux, Mamoudou Kassogué.
Pour lui aussi, il était nécessaire de disposer d’une politique du genre, qui prendrait en compte tous les segments de la gestion pénitentiaire. « Ce document de haute portée stratégique constitue ainsi le 1er document de politique nationale en la matière », affirme le chef du département des Droits de l’Homme du Mali.
Hamissa Konaté