Le Premier ministre a félicité le président de la CCIM pour sa réélection
Le Plan de cette mandature, estimé à plus de 60 milliards Fcfa, prévoit d’investir dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises
«Dès notre réélection, le 11 mars dernier, nous avons dédié ce mandat au consensus car, il est effectivement le fruit d’un consensus que nous avons prôné afin de créer une réelle synergie au sein du secteur privé». C’est le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) qui parlait ainsi. Youssouf Bathily intervenait lors de l’ouverture de la première session de l’assemblée consulaire de la mandature 2021-2025.
Elle s’est tenue sous la présidence du Premier ministre Moctar Ouane, samedi au Centre international de conférence de Bamako. étaient présents, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, Harouna Niang, le représentant du maire de la Commune III, Mohamed Coulibaly, les présidents des organisations patronales et socio professionnelles du secteur privé, des chambres consulaires du Mali et des Institutions de la République.
Une décennie de crise multidimensionnelle exacerbée par la pandémie de coronavirus, a fortement affecté le secteur économique. Il s’agira pour la nouvelle équipe dirigeante d’engager de grands projets au profit de la promotion du secteur privé national et contribuer de manière significative à la lutte contre la pauvreté, à la création de richesses et d’emplois pour la jeunesse, a laissé entendre Youssouf Bathily, plaçant ainsi cette rencontre dans son contexte.
La session du jour, devrait permettre d’examiner et adopter un certain nombre de documents de base qui sera l’illustration de la feuille de route pour la mandature 2021-2025. Il s’agit, entre autres, d’appuyer l’amélioration de l’environnement et le cadre des affaires au Mali, renforcer l’entente entre les acteurs économiques, participer à la promotion des entreprises au Mali et accompagner l’état.
Le Plan de cette mandature, estimé à plus de 60 milliards Fcfa, prévoit d’investir dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises. Il consiste à l’aménagement des zones industrielles, la construction de centres de formation, de parcs d’exposition, des sièges dans les nouvelles régions, la réalisation d’un port sec, la modernisation des marchés à Bamako et dans les régions, et la création d’un pôle économique dans la zone aéroportuaire de Bamako.
S’adressant à la presse à cet effet, le Premier ministre Moctar Ouane a salué le renouvellement pacifique et consensuel du bureau, et l’esprit de maturité, dont ils ont fait montre durant tout le processus. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à aider le secteur privé dans son ensemble notamment la Chambre de commerce à faire face aux multiples chocs que notre pays connaît depuis des années. En la matière, a-t-il insisté, il convient de travailler dans un esprit de partenariat entre secteur privé et l’état pour relever ensemble les défis et renforcer la résilience de notre secteur privé «dynamique» qui résiste malgré les multiples crises auxquelles le pays est confronté.
Le chef de l’administration a félicité le président pour sa réélection et manifester la disponibilité du gouvernement à soutenir le secteur privé. Afin, selon lui, de faire de l’économie malienne une économie florissante résiliente aux crises.
Intervenant à l’occasion, lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements Harouna Niang a rappelé que la présente session ordinaire de l’Assemblée consulaire de la CCIM se tient à un moment difficile pour l’ensemble des pays du monde notamment le Mali. Malgré cette situation de crise, la CCIM a pu renouveler ces organes dans les délais prescrits, dans un climat de convivialité et de fraternité.
à cet égard, il a assuré que le gouvernement de Transition fonde un grand espoir sur la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali. Avant de souligner que la présence du Premier ministre à l’ouverture de cette session traduit la volonté du gouvernement d’accompagner le secteur privé national. Afin d’en faire, selon lui, un levier de croissance et un des moteurs du développement socioéconomique du pays.
Oumar SANKARÉ
Source L'Essor