Le directeur du Centre national des examens et concours de l’Éducation, le Pr Mohamed Maïga, a assuré que les multiples grèves des enseignants et la fermeture des écoles du fait de la Covid-19, n’ont pas impacté les résultats
Les résultats de l’examen du Diplôme d’études fondamentales pour la session d’octobre (DEF 2020) ont été officiellement proclamés et affichés, hier, dans tous les centres d’examen et dans toutes les écoles d’origine des candidats. Ils sont aussi disponibles sur le site web du ministère de l’Éducation nationale : www.education.gov.ml.
Il faut rappeler que cette année, ils étaient 239.228 candidats inscrits pour le DEF. Parmi eux, 218.884 postulants ont été évalués et sur lesquels, 140.866 candidats ont été définitivement déclarés admis à cet examen qui sanctionne la fin des études fondamentales, soit un taux national de réussite de 64,37%.
Ce taux est supérieur à celui de 2019 qui était à 52,47%. Avec 77%, de réussite, l’Académie d’enseignement de Mopti a obtenu le taux de réussite le plus élevé. Le taux de réussite le plus bas a été enregistré au niveau de l’Académie d’enseignement de Ménaka avec 34,26%. L’Académie d’enseignement de Bamako-rive gauche a enregistré 64,92% de taux de réussite. Tandis que l’Académie d’enseignement Bamako-rive droite se contente de 61,58% de taux de réussite. Le camp des réfugiés maliens à Bassikounou (Mauritanie) a fait bonne figure avec 83% de réussite.
Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Pr Mohamed Maïga, a assuré que les multiples grèves des enseignants et la fermeture des écoles du fait de la Covid-19, n’ont pas impacté les résultats. Cependant, il a déploré le sabotage du DEF par des individus mal intentionnés, avant de soutenir que les résultats sont bons et reflètent bien le niveau des candidats.
Il a estimé que ceux-ci ont traité des sujets qu’ils ont vus dans les programmes scolaires. Pour Pr Mohamed Maïga, il est aussi regrettable de voir la proclamation des résultats sur les réseaux sociaux avant que les voix, les plus autorisées, n’en divulguent. Il a également déploré le fait que certains journalistes détenaient aussi les résultats avant la proclamation officielle.
Le responsable du CNECE a invité les acteurs de l’école à faire preuve de discrétion dans la gestion des documents confidentiels, les élèves à rompre avec les mauvaises pratiques et à bannir la fraude au sein de l’espace scolaire en général et lors des examens scolaires en particulier.
Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadéda, a rappelé que son département programme toujours à l’interne le jour et l’heure de proclamation des résultats officiels des examens scolaires. «Les résultats sont signés, cachetés et ensuite diffusés dans les centres d’examen et dans les écoles d’origine des candidats.
Tous les résultats des examens scolaires, notamment pour le DEF, le bac, le Cap et les BT1 et 2, publiés sur les réseaux sociaux et autres avant le jour et l’heure, n’engagent pas le ministère », a-t-il insisté.
Sidi Y. WAGUÉ
source l'essor