Déterminer l’aide des pays industrialisés pour ceux en voie de développement victimes du changement climatique, tel est l’un des points saillants de la conférence de Bakou de 2024 dans la capitale de l’Azerbaïdjan. Placée sous le thème : « Solidarité pour une planète verte », le Mali y est représenté par une forte délégation avec en tête, le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mamadou Samaké.
La conférence de Bakou de 2024 sur les changements climatiques, ou COP 29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 dans la capitale de l’Azerbaïdjan. Un rendez-vous des acteurs et partenaires (techniques et financiers) de l’action climatique auquel le Mali compte tirer un maximum de profit. A la tête d’une forte délégation, le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mamadou Samaké a apporté dans sa valise 13 projets prioritaires qui attendent le financement des bailleurs de fonds. Présentés pour la plupart à Doubaï, le ministre SAMAKE signale que la COP29 est l’occasion, voire l’opportunité d’avancer sur les négociations pour obtenir des financements à ces projets.
Estimés entre 500 et 1000 milliards de dollars nécessaires pour soutenir les pays en voie de développement victimes de plusieurs phénomènes climatiques, il faut reconnaitre que l’accès à ces fonds est très souvent difficile à cause d’énormes procédures à remplir. C’est pourquoi, il a été recommandé d’accréditer des structures nationales pour faciliter les procédures. Ainsi, l’autre point fort de la présence du Mali à ce rendez-vous était de soutenir la candidature de certaines structures nationales qui joueront le fer de lance pour l’accès aux différents fonds climatiques.
Pour le ministre Samaké,« nous avons intérêt, nous-mêmes, à aller avec nos structures pour pouvoir bénéficier de ces fonds. C’est pour cela, nous sommes en train d’accréditer l’Agence national de l’environnement et du développement durable (AEDD) » a-t-il indiqué tout en ajoutant que ce processus est bien avancé.
Il faut noter que beaucoup de mécanismes ont été mis en place dans le cadre de l’Accord de Paris pour accompagner les pays en voie de développement victimes du changement climatique.
Issa Djiguiba