DISPARITION DE MODIBO KEÏTA : L’hommage de la nation, 47 ans après…

À l’occasion de la 47è commémoration de la disparition du père de l’Indépendance, le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, a déposé une gerbe de fleurs, ce jeudi 16 mai 2024, sur la tombe du 1er Président de la République du Mali, Modibo Keïta. La cérémonie s’est déroulée au cimetière d’Hamdallaye de Bamako.

 

Pour saluer sa mémoire, le Premier ministre Choguel Maïga s’est recueilli sur la tombe de l’illustre disparu. Cela après l’exécution de l’hymne national et le passage en revue des troupes militaires. Né le 4 juin 1915 à Bamako, le feu Président Modibo Keïta a dirigé le Mali de 1960 à 1968 et est mort le 16 mai 1977 en détention. Le lendemain (17 mai 1977), son décès avait été annoncé au Journal parlé de Radio Mali comme suit : « Modibo Keïta n’est plus. L’enseignant, homme politique d’envergure et surtout le 1er dirigeant du Mali post-indépendant a rendu l’âme, laissant ses partisans et tous les panafricains dans une douleur sans fin ».

 

34 usines réalisées en 8 ans ?

Seulement 8 ans de règne, le Président Modibo Keïta avait réalisé 74 sociétés et entreprises d’État dont 34 usines. Ce n’est pas tout. D’ailleurs, sous feu Président Modibo Keïta, notre pays était cité en exemple dans presque tous les domaines comme l’éducation par exemple et il n’y avait aucun détournement des millions de francs CFA encore moins des milliards. C’est pour vous dire que les dirigeants de son époque ne connaissaient pas les billets de banque, mais plutôt l’honneur et la dignité du pays.

 

47 ans après sa mort, selon le Premier ministre, il incarne toujours l’indépendance et la souveraineté du Mali

« Si le Mali est indépendant aujourd’hui, c’est grâce aux pères fondateurs qui avaient à leur tête le Président Modibo Keïta. Je voudrai rendre hommage, à ce titre, au 1er Chef d’État de la République du Mali, à ses compagnons et à ses illustres devanciers. Je crois que c’est l’ensemble des Maliens qui doivent se reconnaître dans le jour de la proclamation de l’Indépendance de la République du Mali le 22 septembre 1960 », reconnaît le Chef du Gouvernement malien.

 

Cette Journée de commémoration a été aussi marquée par une lecture du Saint-Coran dans sa famille biologique à Ouolofobougou-Bolibana, quartier populaire de la Commune III du District de Bamako, pour le repos éternel de l’illustre disparu. D’ailleurs, sa famille retient de lui l’image d’un homme intègre, humain jusqu’au bout des ongles, patriote et panafricain convaincu. Dors en paix Grand-Père !

Hamissa Konaté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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