Le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, s’est rendu, ce jeudi 22 août 2024, au Centre de coordination et de gestion des crises (CECOGEC), sur la route de l’Aéroport international Président Modibo Keïta Sénou. Sur place, il donne des assurances, et appelle l’ensemble des Maliens à la prudence pendant cette période de fortes pluies.
Silence, le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, est au Centre de coordination et de gestion des crises (CECOGEC), pour prévenir les risques et gérer les catastrophes naturelles.
Cette visite du Chef de l’État fait suite aux récents cas d’inondations à travers le pays, qui ont causé la mort de plusieurs personnes et provoqué d’importants dégâts matériels. La visite qui s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la situation de ces inondations, a été l’occasion pour le Président de la Transition d’encourager les Services d’assistance au niveau du CECOGEC. « Je félicite et encourage de vive voix, tous les hommes et femmes, qui opèrent dans cette situation extrêmement difficile pour secourir et assister nos concitoyens. Quelques cas d’inondations ont enregistré des pertes en vies humaines. Je profite également de cette occasion pour présenter mes sincères condoléances aux familles durement éprouvées, et souhaite prompt rétablissement à tous les blessés », déclare le Garant de la Nation malienne, Colonel Assimi Goïta.
Dans le même registre, le Chef de l’État, a aussi salué, la bonne coordination des départements ministériels dans la gestion de ces catastrophes naturelles. « Ces défis se passent à un moment difficile, mais cela ne nous donne pas, non plus d’excuses, pour minimiser les pertes en vies humaines. Insh’Allah dans les jours avenir, les autorités concernées vont prendre d’autres mesures pour renforcer davantage le dispositif qui est mis en place », promet le Président de la Transition malienne, avant d’appeler tous nos concitoyens à rester vigilants et respecter les recommandations des Services compétents.
« Il n’y a pas de risque zéro », prévient le Président Goïta
Pour faire face à toutes ces catastrophes naturelles, selon Colonel Assimi Goïta, plusieurs départements ministériels travaillent en synergie pour relever les challenges, d’où la mise en place d’un Comité interministériel ! « Ce Comité interministériel a été mis en place sous mes instructions. Il travaille en collaboration avec le CECOGEC et les différents départements ministériels comme la Santé, les Finances et la Sécurité. Ce Comité a pour but d’apporter les soutiens nécessaires à tous les sinistrés », relève le Chef de l’État.
À ses dires, ce Comité est composé de plusieurs phases d’intervention, qui sont menées par la Protection civile. En plus, il y a une phase d’assistance, qui est menée par le ministère de la Santé. « Ce département ministériel est chargé d’apporter des habits et des équipements, pour mettre notamment nos concitoyens à l’abri. Donc, ces phases de coordination sont un outil, qui est mis en place par les autorités pour gérer toutes les crises et catastrophes », précise Colonel Assimi Goïta.
Au cours de sa visite au CECOGEC, les experts du Comité interministériel, ont fait le point de l’assistance en vivres, habitats et habits, ainsi que les impacts des inondations au Président de la Transition. Et, il s’est dit rassuré et content de la bonne gestion de ces catastrophes naturelles. « Vraiment, nous sommes rassurés de pouvoir apporter les soutiens nécessaires, et aider nos concitoyens à minimiser les dégâts, car il n’y a pas de risque zéro », rappelle le Chef de l’État.
Terrorismes, conflits intercommunautaires, post-électoraux, mouvements sociaux, inondations, sécheresses, pandémies, autant de préoccupations qui ont motivé la création du Centre de coordination et de gestion des crises (CECOGEC). À travers ce Comité interministériel mis en place par le Président de la Transition, le CECOGEC est donc un outil opérationnel pour faire face à toutes les crises. D’emblée, il est activé 24h/24, sur ordre du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine. Sur place, tout le Mali est sous vidéosurveillance et sur pointe d’alerte pour informer les Services compétents en cas des crises ou catastrophes majeures afin qu’ils agissent à temps pour éviter de justesse le pire.
Hamissa Konaté
