La 27è session de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) s’est tenue, ce dimanche 10 décembre 2023, à Bamako. Au total : 599 dossiers sont enregistrés par le Secrétariat permanent de l’EID contre 334 l’année dernière, soit un taux d’augmentation de 55,76% lors des travaux de dépouillements et 04 dossiers d’interpellations ont été satisfaits au cours même desdits travaux.
Ces dossiers sont classés comme suite : 38 retenus pour la lecture, 404 pour suite à donner et 153 non-retenus. Ils portent notamment sur les litiges domaniaux, les demandes d’assistance, les violations des droits humains, les demandes de paiement des droits, les difficultés liées à l’exécution des décisions de justice et les demandes des régularisations de situation administrative.
Cet espace est une occasion pour les usagers de l’administration d’interpeller les ministres sur les questions relatives à la bonne gouvernance et à la promotion et protection des droits des citoyens.
Malgré ce chiffre record, le médiateur de la République, Sanogo Aminata Mallé, s’engagera davantage de rapprocher l’administration des usagers des services publics. « Nous allons veiller constamment au respect de principe d’égalité, d’impartialité et d’équité pour la consolidation de l’État de droit », affirme-t-elle, avant de préciser que : « 388 sur 599 dossiers proviennent de la délégation territoriale du médiateur de la République, soit un taux de 64,77%. Une motion spéciale aux délégations territoriales pour avoir pleinement jouée leur rôle ».
Le nombre de dossiers reçus pour cette 27è session de l’EID est qualifié de record par le médiateur de la République avec 22 dossiers venant de la diaspora. Mais, en ce qui concerne les femmes, de 45 interpellations en 2022, elles sont passées à 65 en 2023, soit 10,85% du total d’interpellations reçues.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du Premier ministre, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les Institutions.
Hamissa Konaté