
Après l'effondrement sur le site d'exploitation minière minière de Bilalkoto, un village de la commune de Dabia, dans le cercle de Kéniéba qui a coûté la vie à plusieurs personnes, le samedi 15 février dernier, le gouvernement sous la conduite du ministère des Mines a tenu une réunion de crise pour, non seulement, situer les responsabilités mais aussi et surtout mettre en place des dispositions pour le respect scrupuleux des mesures de sécurité afin que de tels drames ne se répètent plus jamais au Mali.
Une quarantaine de morts après plusieurs cas similaires est un drame de trop. C’est pourquoi, le ministre chargé des Mines a présidé une réunion de crise avec tous les départements concernés, notamment, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ainsi que le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable afin de prendre des dispositions pour que de telles tragédies ne se répètent plus jamais au Mali. Objectif : imposer le respect scrupuleux des normes en vigueur au Mali en matière de l’exploitation minière et surtout celles concernant les mesures de sécurité. Selon le ministre chargé des Mines, M. Amadou KEITA, de tels drames sont rares dans les sites d’exploitation sécurisés, c’est-à-dire, les sites d’exploitation agréés. C’est pourquoi, la réunion de crise a recommandé l’ouverture d’une enquête pour situer toutes les responsabilités ainsi que plusieurs mesures fortes qui seront urgemment remises à l’approbation des plus hautes autorités de la transition. « En terme d’action la réunion va faire des propositions très concrètes pour que, d’une part, cela ne puisse plus se reproduire et que l’exploitation aurifère puisse se faire conformément aux textes de la République » a indiqué le ministre KEITA à l’issue de cette rencontre.
Issa Djiguiba