Le rapport annuel 2024 sur le fonctionnement et l’évolution de l’UEMOA a été présenté au Comité interparlementaire de l’union, hier mardi 18 mars. Dans ce rapport, on note un progrès réalisé de 6, 2% contre 5, 3 % en 2023, soit un taux d’inflation de 3, 7 %. Tout en se félicitant de cette performance, le président de la commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop a aussi dressé les perspectives pour la nouvelle année qui, selon lui, sera marquée par le démarrage de la mise en œuvre du nouveau plan stratégique 2025- 2030 intitulé impact 203O.
Dans un contexte de crise économique mondiale, l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), tient bon le cap grâce à des performances mais aussi à l’engagement des Etats membres. « Les avancées que nous avons constatées en 2024, après la table ronde des bailleurs que nous avons réunis à Abidjan en 2023 pour leur présenter cette stratégie majeure et recueillir leur financement. Nous avons eu des annonces de financement de plus de 6 000 milliards », a indiqué Abdoulaye DIOP.
Il faut noter que dans le rapport sur le fonctionnement et l’évolution de l’organisation, le bilan 2024 est tout reluisant. Ainsi la situation macroéconomique s’est nettement améliorée par rapport à l’année 2023. « Aussi bien au plan de la croissance que de l’évolution des autres indicateurs que sont le déficit budgétaire, l’inflation, les comptes extérieurs, la dette publique restée relativement stable en 2024 confirment la solidité du cadre macroéconomique de l’UEMOA », a indiqué le président de la commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop lors de la présentation du rapport au comité interparlementaire de l’union, le mardi 18 mars, à Bamako.
A côté du bilan un focus a été également fait sur les perspectives, notamment à travers le plan stratégique impact 203O qui met un accent fort sur le partenariat public privé, notamment le rôle non moins négligeable du secteur privé dans l’économie et la transformation structurelle conformément à la vision de l’union.
Il faut noter que ce plan stratégique impact 203O qui consolide la stabilité macroéconomique couvre plusieurs secteurs de développement avec un accent particulier sur la libre circulation des personnes et des biens, l’union douanière de l’espace, la facilitation des échanges, le renforcement des capacités entre autres.
Issa Djiguiba
