Instauration de nouvelles taxes : le président du Conseil régional de la société civile de Ségou salue une décision souveraine

Après les associations de défense des droits des consommateurs, c’est la société civile qui contribue à l’effort de sensibilisation sur le bienfondé des nouvelles taxes sur la consommation de certains biens et services de télécommunication et de boissons alcoolisées. Selon Modibo Oumar Coulibaly, président du Conseil régional de la société civile de Ségou, « c’est une conviction interne et c’est conforme à la culture de beaucoup de Maliens ».

Le 5 février dernier, le gouvernement a adopté en conseil des ministres, trois nouvelles taxes dans les secteurs des télécommunications, le Mobile money ainsi que l’alcool, conformément à sa politique de mobilisation de ressources pour l’alimentation du trésor public.

Ces nouvelles taxes, depuis leur adoption, ont suscité beaucoup de bruit au sein de l’opinion publique. Afin de faire comprendre le bienfondé de cette initiative des hautes autorités de la transition, des leaders d’opinion apportent des précisions.  

Ainsi, après les associations de défense des droits des consommateurs, la société civile a également rompu le silence. A la tête du Conseil régional de la société civile de Ségou, M. Modibo Oumar Coulibaly soutient que tout développement repose sur la mobilisation de ressources internes propres. 

 Tout en saluant la volonté politique affichée dans ce domaine par les autorités de la transition, M. COULIBALY fait comprendre qu’il n’y a nullement de souveraineté sans mobilisation de ressources propres. « On ne peut pas parler d’indépendance,ni de dignité sans que, nous-même, nous décidions de nous prendre en charge », a-t-il souligné.

Il faut noter que ces nouvelles taxes permettront à l’Etat malien d’encaisser environ 200 milliards par an permettant ainsi au trésor public de financer plusieurs projets d’infrastructures de base.

 Selon le président du Conseil régional de la société civile de Ségou, cette mesure cadre bien avec la démarche actuelle des   autorités de la transition de rompre définitivement avec la dépendance extérieure.   Pour lui, il faut aller au développement avec ses propres  moyens, schémas et chronogrammes, « et non laisser son développement  entre les mains de ceux qui vous financent, au risque de vous transformer en cobaye , et vous imposer un développement en fonction de leurs propres objectifs ».

Issa Djiguiba  

 

 

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