Le colloque international organisé à Ouagadougou par l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), a pris fin, ce jeudi 12 octobre 2023. 22 ans après l’adoption de la politique agricole de ladite Union, l’heure est au bilan.
Durant trois jours, les participants ont abordé plusieurs thématiques, notamment la valorisation de la production locale, l’employabilité des femmes et des jeunes en passant par l’importation des produits agricoles, la transformation alimentaire, etc. A l’issue de cette rencontre, plusieurs recommandations ont été formulées.
Des perspectives à court terme. « Le Sahel se trouve aujourd’hui dans une situation préoccupante. On ne peut plus se mettre dans des perspectives de 10, 15 ou 20 ans », souligne Mamadou Cissoko, porte-parole des Organisations agro-sylvopastorale et halieutique de l’Afrique de l’Ouest.
En dépit des difficultés signalées, le commissaire chargé de l’Agriculture, des Ressources en eau et de l’environnement, Kako Nubukpo, rappelle que des programmes importants ont été enregistrés. Il indique ainsi qu’un montant de près de 96 milliards de francs CFA, a été financé, sur la période 2011-2022. Pour notre commissaire de l’Agriculture, les nouvelles orientations de l’action publique de l’Union dans le secteur agro-sylvopastorale et halieutique, devront s’inscrire dans la vision 2040 de la Commission de l’UEMOA.
La révision de la politique agricole, vise à relever trois défis, à savoir : nourrir la population de la région, accroitre les productions agricoles et réduire la pauvreté en milieu rural.
Hamissa Konaté