Sikasso : le Directeur national de l’Agriculture aux côtés des producteurs de la pomme de terre

 

Les fortes pluies inattendues le 10 mars, ont causé d’énormes dégâts chez les producteurs de la pomme de terre dans la région de Sikasso.  398 hectares touchés dans 20 localités. Le bilan de la perte s’évalue à 7 184 tonnes de pomme de terre. Une mission conduite par le Directeur national de l’Agriculture, M. Souleymane Yacouba MAIGA a été dépêchée sur les lieux pour faire un diagnostic exhaustif des dégâts enregistrés mais aussi échanger avec les producteurs sur les solutions à envisager. 

 

La région de Sikasso est une zone de production de pomme de terre par excellence. Les prévisions de la campagne 2024-2025 sont au-delà des attentes avec un taux de production de 102, 68%. Mais, la vulnérabilité du secteur face aux caprices du climat est alarmante. Le 10 mars dernier, les fortes pluies qui se sont abattues sur la 3è région, ont causé d’énormes dégâts sur près de 398 hectares avec une perte de 7 184 tonnes de pomme de terre dans une vingtaine de localités, notamment, dans les cercles de Sikasso et de Dandéresso.

Ils concernent la quasi-totalité de la production pour certains producteurs, le stock en zone de transit pour d’autres ainsi que des champs non encore récoltés.

Pour Sitafa BERTHE, président de la confédération régionale des producteurs de pomme de terre de Sikasso, la pomme de terre est un produit dont la production coute très cher. « Nous travaillons avec les moyens des caisses d’épargne et de la Banque. » Donc devant de telles situations, les pertes sont un grand problème. « Les producteurs n’ont pas de moyens de faire face à ces crédits » a-t-il regretté

Justement, c’est tout le sens de cette mission d’évaluation du Directeur national de l’Agriculture dont l’objectif est de constater les dégâts enregistrés, mais aussi échanger avec les producteurs sur les solutions à envisager.

Dans le bassin de production le plus impacté sur les cinq que compte la région, le directeur national de l’Agriculture dit avoir noté certains problèmes sur les infrastructures d’irrigation, notamment, celui du micro-barrage, les problèmes d’approvisionnement en intrants, les infrastructures de stockage (chambres froides) etc.

Attendant des actions concrètes pour sauver leur moyen de subsistance et des solutions durables pour renforcer leur résilience et éventuellement prévenir de futures incidents du genre, M. Souleymane Yacouba MAIGA a promis aux producteurs de faire un rapport détaillé des difficultés recensées afin de le soumettre à qui de droit.

Issa Djiguiba

 

 

 

 

 

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