Ils se sont prononcés au micro de nos confrères de la RTB à l’occasion de la Semaine du numérique à Ouagadougou. Pour certains d’entre eux, cette victoire des FAMa, est une grande fierté pour l’Alliance des États du Sahel et pour toute l’Afrique.
Daouda Sankara (panafricaniste) :
« Nous peuple africain, on a besoin d’être respecté aux jeux du monde. Aujourd’hui, le Mali se fait respecter sur le plan mondial. En termes de puissance géopolitique, puissance politique, le Mali d'aujourd’hui est une grande puissance. Avant de prétendre au développement, il faut avoir une armée forte. Lorsqu’on arrive à sécuriser un territoire, lorsqu’on arrive à sécuriser un pays, en ce moment, on a la main libre pour pouvoir tracer les signaux mêmes du développement, en se basant naturellement ce qu’on a comme valeur, ce qu’on a comme principe et ce qu’on a comme norme. Avec cette victoire des FAMa, on peut arriver à impulser le développement. Maintenant, il faut que les dirigeants maliens puissent abonder vers l’État nation. L’impact est déjà visible. Le Mali d’aujourd’hui fait peur à ces puissances qui veulent déstabiliser l’Afrique ».
Rolan Bayala (panafricaniste) :
« La Force française a mis plus d’une dizaine d’année à combattre ces terroristes de Kidal et elle n’a pas réussi malgré tous ses moyens. En quelques mois, les FAMa ont pu réussir avec brio la reprise de Kidal. Pour nous, c’est vraiment un soulagement. C’est une grande fierté pour l’Alliance des États du Sahel (l’AES) et pour toute l’Afrique. Ça donne raison au panafricanisme, un chemin qui est tracé depuis par les Présidents Modibo Kéita, Thomas Sankara et Kwame Nkrumah. C’est ce chemin tracé que nous devons suivre pour le salut du continent africain ».
Adama Sawadogo (panafricaniste) :
« Kidal était le symbole de la souveraineté malienne. Aujourd’hui, nous remercions d’abord le leadership de Son excellence le Colonel Assimi Goïta avec tous les FAMa pour la reprise de Kidal. Kidal était un enjeu géopolitique et géostratégique. Cette crise de rébellion au Nord Mali n’est rien d’autre qu’une guerre injuste, imposée par des impérialistes pour le contrôle de ressource minière de la zone des trois frontières et de Kidal. Kidal est maintenant libérée, cela nécessite forcément un impact. Dans les jours à venir, de façon géopolitique et de façon stratégique, il faut que le gouvernement malien et les FAMa s’attendent à une intensification des attaques. Kidal est un symbole pour les panafricanistes. Le Mali d’aujourd’hui est un symbole pour les panafricanistes. Nos espoirs se reposent sur le Colonel Assimi Goïta et Choguel Kokalle Maïga pour leur dire que la libération de Kidal n’est que la partie visible d’iceberg. Il reste toujours la consolidation, et nous les panafricains, nous allons toujours soutenir le gouvernement malien ».
Propos recueillis par Hamissa Konaté
