CHOGUEL MAÏGA À L'OUVERTURE DU SIDAN : « Le gouvernement élaborera la politique d’orientation et de développement numérique, mais… »

Le lancement du Salon international du développement accéléré du numérique (Sidan), a été une occasion aubaine pour Dr. Choguel Kokalla Maïga d’interpeller le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). Pour Choguel,  le secteur privé joue le rôle moteur dans la construction d’une société d’information.

 

Choguel Maïga : « Ce salon donne l’occasion à mon gouvernement, aux investisseurs intéressés, à la société civile partenaire, de discuter des moyens pratiques de faire progresser notre engagement commun pour la transformation digitale rapide du Mali avec l’ambition ultime de diriger l’ensemble africain en un marché unique continental et numérique. Ce qui permettra la libre circulation des personnes et des biens. Des services et des capitaux inexploités sont judicieux pour la modernisation progressive de l’administration et du cadre des affaires.

 

Le gouvernement élabore actuellement la politique d’orientation et de développement du numérique. Mais, il appartient au secteur privé de s’en approprié les outils, d’assurer la mise en œuvre des services et l’exécution des projets. La participation des milliers d’affaire à ce rendez-vous est un atout de la visibilité du Mali dans un écosystème africain du numérique.

 

On va jamais le dire suffisamment, je ne doute pas que le secteur privé malien, connu pour son dynamisme, singulièrement le Conseil national du patronat du Mali (CNPM), à l’initiative du salon avec le groupement des organisations professionnelles du numérique, soit conscient de son rôle moteur dans la construction de la société de l’information dans laquelle nous baignons déjà.

Le patronat doit travailler en synergie, en complémentarité avec les institutions gouvernementales qui doivent également se tenir disponibles. Toujours, je voudrais attirer l’attention du président du CNPM que, lorsque le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique nous en a fait un compte rendu récent sur le grand nombre des Maliens qui sont très souvent en tête des concours des startups, il était devenu clair pour nous, qu’on ne peut pas rester insensible à ces efforts de la jeunesse qui se bat par elle-même.

 

Donc, c’est ainsi que la décision avait été immédiatement prise en Conseil des ministres présidé par le Président de la Transition de créer au Mali une école de technologie, de l’information, de la communication et d’intelligence artificielle dont la pose de la première pierre a été faite, il y a quelques mois par le Président de la Transition.

 

Actuellement, il est demandé à la direction de cette école de s’inspirer de tous les exemples dans le monde mais en Afrique pour ne pas avoir inventé la roue afin de donner un coup d’accélérateur à cette initiative du gouvernement », s’est insisté le Premier ministre.

Propos recueillis par Alhousseyni Touré et transcrits par Hamissa Konaté

 

 

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