Pose de la première pierre de la Cour des Comptes : tout pour la gestion vertueuse des ressources de l’État

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Une juridiction supérieure des Finances publiques et un instrument de contrôle des Finances publiques. Cette volonté longtemps clamée par les acteurs de la justice malienne pour combler un vide institutionnel est une réalité depuis la promulgation de la constitution du 22 juillet 2023. Depuis cette date, les nuages se dégagent au fur et à mesure pour rendre perceptible une réforme majeure qui , faudra-t-il le rappeler, répond à une exigence de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA). Le jeudi 19 décembre dernier, le président de la transition, le Général d’Armée Assimi GOITA a posé la première pierre du nouveau siège de la Cour des Comptes. Un joyau architectural avec toutes les commodités requises pour abriter la sixième institution de la République du Mali. 

 

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Un bâtiment R+ 5 abritant une centaine de bureaux, des salles d’audience et de délibéré, une bibliothèque et des parkings pour une valeur de 8 milliards de francs CFA. Voici à quoi ressemblera, dans un futur proche, le siège de la Cour des comptes de la République du Mali. Un Che d’œuvre inspiré du Palais du Hogon, au pays Dogon, comme pour offrir un cadre de travail imperturbable à ceux sur qui fonde l’espoir de toute une société ce, pour un « développement harmonieux, équitable et durable » selon  les termes du président de la Cour suprême, en l'occurrence  le Dr Fatoma THERA.

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Pour le Dr THERA, « le projet est bien plus qu’un bâtiment en construction. Il incarne notre vision commune d’un Mali Kura intègre et prospère garant d’un ordre public financier assaini ».

Fort de cette raison, il a mis cette occasion à profit pour rappeler aux magistrats de la Cour suprême, et plus particulièrement ceux de la section des Comptes, qu’ils sont « les gardiens de l’éthique et de la légalité financière ».

Aussi, le président de la Cour suprême a tenu à présenter la Directive N°02/2000/CM/UEMOA, portant adoption du code de transparence dans la gestion des Finances publiques au sein de l’UMOA. Laquelle internalisée dans la législation nationale du Mali soutient qu’il « n’y a pas de bonne gestion de finances sans un contrôle à posteriori efficace, dévolue à une juridiction financière indépendante et dotée de pouvoir et de capacité d’investigation étendue ».   

Il faut noter que la matérialisation de cet ambitieux projet, dénote de l’engagement des autorités de la transition pour une justice indépendante. Aussi et surtout, c’est le symbole de l’engagement personnel d’un homme d’État, le général d’Armée Assimi GOITA, président du Conseil supérieur de la magistrature.

Dans un contexte de refondation de l’État, le président de la transition a réaffirmé, à cette occasion, la volonté des autorités de la transition à œuvrer  pour une gestion vertueuse des ressources de l’État. Chose qui, estime-t-il, est « gage d’intégrité et de bonne gouvernance ».

Issa Djiguiba 

 

 

 

 

 

 

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