Dans un contexte de crise sécuritaire renforcée par de fortes pluies de l’hivernage passé, le nombre des déplacés a grimpé et avec lui, le besoin d’assistance humanitaire. Pour soutenir les plus hautes autorités de la transition à faire face à la situation, l’ONG Al FAROUK a lancé un cri de cœur qui a été entendu par le Centre Roi Salman qui a pris en charge le besoin dans son Projet d’Appui à la sécurité alimentaire. Ainsi Bamako, Koulikoro, Ségou et Mopti ont bénéficié d’une assistance en kits alimentaires.
A défaut de permettre aux déplacés de pouvoir retourner dignement chez eux, « nous devons tous travailler ensemble pour créer des conditions de vie digne pour nos concitoyens en situation de difficultés alimentaires » a indiqué Redouwane Ag Mohamed ALI, commissaire à la sécurité alimentaire. Ce point de vue semble bien partagé par le Centre Roi Salman pour le secours et les actions humanitaires qui est venu au secours de 6 200 familles au Mali pour un coût estimé à 100 millions de francs CFA.
Une opération d’envergure qui témoigne, non seulement, de la grandeur du cœur du Royaume d’Arabie Saoudite mais aussi et surtout de ses relations cordiales avec la République du Mali, comme le dit l’adage « c'est dans les moments difficiles qu'on reconnait ses vrais amis ».
Ainsi, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Mali, Abdullah Ben Saleh SABER ainsi que le Directeur Général de l’ONG Al Farouk Ibrahim KONTAO ont tous salué des « relations fraternelles et historiques » entre le Mali et l’Arabie Saoudite.
Pour le coup d’envoi de ce programme à Bamako, 500 familles ont reçu chacune un Kit composé du Riz, du sucre, des pâtes alimentaires, de l’huile et autres. De quoi réjouir la porte-parole des bénéficiaires, CISSE Mariam TRAORE qui n’a pas manqué de faire des bénédictions pour les donateurs.
Il faut noter que ce don s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la sécurité alimentaire de l’ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite mis en œuvre par l’ONG Al FAROUK, sous la supervision du commissariat à la sécurité alimentaire.
Issa Djiguiba
