CRISE ÉNERGETIQUE : Les propositions du CNT

À quelques semaines du mois de ramadan, une délégation du Conseil national de transition (CNT), s’est rendue, hier, à Balingué et à Sirakoro, pour faire l’état des lieux des deux principales centrales électriques du Mali. La délégation était conduite par, Assane Sidibé, président de la Commission des Mines, de l’Énergie et de l’Eau du CNT.

 

Ce déplacement parlementaire avait pour objectif de s’assurer de la bonne fonctionnalité des machines installées à Sirakoro et Balingué afin de proposer une solution à l’exécutif pour garantir la fourniture en électricité pendant le mois de ramadan. Sur place, le Président de la Commission des Mines, de l’Energie et de l’Eau du CNT confirme que les installations sont en bon état, mais dit-il, qu’il y a un manque de carburant. Selon lui : « pour donner 400 mégas aujourd’hui à Bamako, il faut allumer les quatre centrales, mais en allumant ces quatre centrales, il faut dépenser à peu près 1 milliard 300 millions F CFA par jour soit à peu près 40 milliards F CFA par mois », précise Assane Sidibé, avant d’assurer que les délestages vont diminuer jusqu’à 80% voire sa fin dans le pays.

 

La solution à court terme

Aux dires de M. Sidibé, plusieurs possibilités sont envisagées, notamment les livraisons de carburant dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES), les livraisons russes à partir du Port de Lomé et les livraisons d’Arabie saoudite. « Mais, tout cela, c’est une solution d’urgence, parce qu’il faut qu’on sorte du thermique », souhaite notre interlocuteur.

 

Ainsi, il demandera au département de l’Énergie de changer de législation pour permettre aux abonnés de l’Énergie du Mali (EDM) de produire de l’électricité à partir du solaire.

 

Ensuite, il annonce que le mois prochain, il y aura probablement la pose de la première pierre de quatre autre centrales de 100 mégas chacune. Il précise même qu’elles sont toutes en centrale photovoltaïque grâce à la bonne collaboration entre le Mali et la Chine d’une part et le Mali et la Russie d’autre part.

Hamissa Konaté

 

 

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