Toutes les parties doivent travailler à la crédibilisation du processus électoral
Jour pour jour, une semaine après, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, qui a rencontré la classe politique mardi dernier, s’est entretenu hier par visioconférence avec les représentants des organisations de la société civile. Objectif : échanger sur l’organisation des élections générales dans notre pays. Cette réunion qui s’est déroulée dans le Cadre de concertation national, a vu la participation du ministre de la Refondation de l’état, chargé des Relations avec les institutions, Mohamed Coulibaly.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation s’est dit conscient du rôle joué par les associations et organisations de la société civile pour la mobilisation, l’éducation civique et électorale dans notre pays. De ce fait, Abdoulaye Maïga a souhaité leur accompagnement pour la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition et des recommandations pratiques du Dialogue national inclusif du 14 au 22 décembre 2019.
« La confiance des Maliennes et des Maliens à notre processus électoral est un socle garantissant l’inclusivité, l’exhaustivité et la qualité de la participation », a estimé le ministre Maïga. Qui compte sur l’accompagnement de ses interlocuteurs tout au long du processus afin qu’ils puissent « ensemble » organiser des élections crédibles, transparentes et apaisées de sortie de crise.
Mieux, il dit avoir la certitude que les institutions en charge des élections, les partis politiques et les associations et organisations de la société civile travailleront en synergie et de façon professionnelle à la crédibilisation du processus électoral malien et à l’accroissement du taux de participation de nos concitoyens aux prochaines joutes électorales.
« Avec la contribution de chacun, nous serons à même de dire un jour que nos efforts conjugués ont permis d’enrayer le caractère contestable des instruments électoraux en réduisant au maximum les cas de fraude et de manipulation des résultats issus des urnes », a espéré le patron du département de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Toute chose qui fera naître, dira Abdoulaye Maïga, un climat propice au développement économique et social avec une gouvernance démocratique.
Pour rappel, dans le cadre de l’organisation des prochaines échéances, le département a présenté, la semaine dernière, un chronogramme qui prévoit l’organisation de quatre scrutins au suffrage universel direct et une élection au suffrage indirect. La première échéance électorale concerne le référendum constitutionnel prévu au 2è trimestre 2021. Quant à l’élection du président de la République, elle sera organisée courant 1er trimestre 2022. L’élection des députés à la même période et l’élection des conseils des collectivités auront lieu au 4è trimestre 2021. Toutes ces élections se tiendront sous le mode électoral du suffrage universel direct. Le suffrage indirect sera utilisé pour l’élection des conseillers nationaux (Haut conseil des collectivités) ou des sénateurs en fonction de la nouvelle Constitution.
Bembablin DOUMBIA
Source L'Essor