Chaque année, le 25 Mai est célébrée la Journée de l’Unité africaine ou la Journée d’Afrique. Donc en prélude à cette Journée, l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, a organisé, un symposium sur le thème : « vers une paix durable : quelles actions de l’Union africaine pour la sécurité, le genre et le développement en Afrique ? ».
Ce symposium regroupe plusieurs spécialistes de la sécurité, des diplomates accrédités, des ONG et d’organismes internationaux. Les discussions ont porté notamment sur le triptyque : paix, sécurité et développement dans le continent africain. Selon Colonel Souleymane Sangaré, directeur général de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, il s’agira de faire un état de lieu des avancées de l’Union africaine sur les questions de paix, de sécurité et de développement : « de déterminer le rôle du genre dans le processus de consolidation de la paix, d’identifier l’apport des organisations sous régionale dans l’atteinte des objectifs de l’Union africaine et de dégager les pistes de solution pour une meilleure intégration africaine ».
Au programme, il y avait deux tables rondes : la gouvernance fragile et l’instabilité politique en Afrique : défis et perspectives, et l’implication de l’Union africaine dans le renforcement des capacités des opérations de maintien de la paix.
Pour le chef de mission par intérim de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Fulgence Zénéth, les terroristes ne connaissent pas de frontière. « Si nous ne nous mobilisons pas, si nous ne luttons pas ensemble, si nous considérons que le terrorisme, c’est l’affaire des autres, alors nous prenons un chemin dangereux pour la survie de l’humanité », avertit le chef de missions par intérim de l’Union africaine.
Le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, rappelle qu’au Mali, des nombreuses initiatives ont été développées pour répondre les défis du triptyque : sécurité, genre et développement. « Il revient à vous (participants) de les identifier et de les analyser, les unes après les autres en vue d’en tirer toutes les leçons et de nourrir les réflexions en cours en vue de faire l’Afrique un havre de paix », indique le ministre malien de l’Intégration africaine.
La Journée de l’Afrique a pour but de réfléchir sur les défis du continent. Elle magnifie également le panafricanisme et l’intégration africaine.
Hamissa Konaté