Une délégation du Conseil National de Transition (CNT) séjourne à Ougadougou au Burkina Faso. Composée de plusieurs membres, en occurrence les présidents des Commissions en charge de la Défense et des Affaires étrangères, cette mission parlementaire veut s’inspirer de l’expérience du Burkina Faso, pays voisin, ami et frère du Mali.
La visite s’inscrit dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES). Elle intervient après celle des Douanes, des ministères de la Jeunesse et des Télévisions publiques. La vision principale est d’harmonisée les dispositions législatives et réglementaires des trois pays de l’AES à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Il s’agit d’accompagner les Chefs d’États, dans la mise en œuvre des directives, afin de répondre aux aspirations légitimes des peuples respectifs.
Boubacar Sidiki KONÉ, Président de la Commission en charge des Affaires Étrangères du CNT du Mali, explique les raisons qui ont motivées cette rencontre : « nous avons des points en commun et une légère différence dans certaines lois. Mais, pour mieux comprendre tous les enjeux, nous avons décidé cette rencontre ».
Pour l’atteinte des objectifs fixés, les échanges ont porté essentiellement sur la défense et la diplomatie. Deux domaines sensibles qui requièrent forcement les échanges d’expériences. Pour le Président de la Commission en charge de la Défense du CNT du Mali, Minkoro KANÉ, Général d’Armée à la retraite, il faudrait des lois et des textes dans ce sens pour que la machine ne grimpe pas. « Il nous faut des textes dignes de son nom, ensuite les véhiculer au niveau de nos Chefs d’États pour que les peuples puissent être dans la danse de l’union entre nos trois pays », déclare le Président de la Commission défense du CNT, avant de saluer une conjugaison d’efforts « extraordinaires » sur le plan sécuritaire dans les trois pays de l’AES.
Hamissa KONATÉ