Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé, ce jeudi 11 avril 2024, la première réunion du Comité national de pilotage du retrait du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). La rencontre a réuni une vingtaine de ministres. Elle avait pour objet d’harmoniser et d’examiner les impacts liés au retrait du Mali de la Cédéao. À la fin de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a expliqué, à la presse qu’au : « mois de janvier dernier, le Mali, le Burkina et le Niger ont décidé de quitter avec effet immédiat la Cédéao.
Après cette décision, les plus hautes autorités, notamment Son Excellence le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition, Chef de l’État et le Premier ministre ont instruit aux membres du Gouvernement concernés de prendre les dispositions pour gérer notamment ce processus de retrait et mettre en œuvre la stratégie définie par le Gouvernement, tout en préservant les intérêts du Mali.
C’est dans ce cadre que nous avons convoqué cette première réunion de concertation avec le ministre d’État, qui a rassemblé une vingtaine de membres du Gouvernement, tous concernés par ce retrait de la Cédéao. Mais avant cette réunion, chacun a pu nous faire part de l’impact de cette décision. Après, on a fait une évaluation minutieuse de ces impacts-là.
Aujourd’hui, la réunion a porté essentiellement sur ces questions. Et, il a été convenu de formaliser cette structure en termes de Comité chargé de gérer le processus de retrait à deux niveaux : d’abord, un niveau ministériel comme ce fut le cas aujourd’hui et un autre niveau technique. C’est-à-dire un comité d’évaluation et de suivi qui va analyser les conséquences de ce retrait dans tous les compartiments, les dimensions politiques, sécuritaires et économiques », détaille le ministre Abdoulaye Diop.
Propos recueillis par Mamary Koné et transcrits par Hamissa Konaté