Après la cérémonie d’ouverture, notre reporter Koumba Cissé, a recueilli les avis de certaines personnalités, et toutes saluent l’initiative de la tenue de ces assises sur la santé. Elles se prononcent !
Yaya Konaré (président de la Fénascom) : « Il y a 1 600 associations de santé communautaire sur l’ensemble du territoire du Mali, dont 1 638 sont fonctionnelles. Les Cscoms doivent être fiables. Ils doivent avoir des ressources humaines de qualité avec des qualifications requises. C’est pour cela, nous saluons la tenue de ces États généraux ».
Diallo Kadiatou Diarra (citoyenne) : « Nous devons continuer à respecter les consignes données par les médecins. Ce qu’il faut améliorer, c’est l’accueil des usagers dans nos structures de santé. Il faut vraiment revoir ce côté-là ».
Toumani Diakité (citoyen) : « En plus de l’accueil des usagers, il faut mettre un accent particulier sur la prévention. Quand tu vas dans les structures sanitaires au Mali, tu trouveras que des malades sont assis dehors, car ils n’ont pas trouvé de place à l’intérieur. Donc, ça veut dire qu’on a pas prévu l’hygiène pour la prévention des maladies ».
Oumar Ibrahim Touré (ancien ministre) : « Malgré tous les progrès que nous avons enregistrés, des défis restent à relever en matière de couverture sanitaire, en matière d’équipement, en matière des ressources humaines, en matière de financement de la santé, en matière même de collaboration multisectorielle. Ce sont des questions constantes qui sont là, des défis qu’il faut forcement relever. Il est bon de temps en temps que les acteurs de la santé se retrouvent pour parler de la santé ».
Kuvula José (coordinateur du système de santé de l’OMS) : « Au Mali, il ne faut pas qu’on soit pessimiste, il y a beaucoup de choses qui marchent bien. Quand on fait des assises comme ça, des gens vont penser qu’il faut faire table rase au Mali et recommencer le tout à zéro, or c’est faux. Deuxième chose qu’on doit souligner aussi, c’est l’opérationnalisation du Régime d’assistance médicale (Rami) pour qu’effectivement tout le monde puisse bénéficier de la protection sociale dans le système de santé ».
Hamissa Konaté