20ème Assemblée Générale des Sages-Femmes du Mali
Sous le Signe de l’inscription et la radiation
Le Conseil Nationale de l’Ordre des Sages-Femmes du Mali a tenu sa 20ème Assemblée Générale, au menu de la rencontre, l’examen du rapport d’activité au titre de l’année écoulée, du plan d’actions de l’organisation pour les années à venir.
Le métier de Sage-femme est une profession médicale, un accompagnant de la femme enceinte, avant pendant et après l’accouchement.
Elle occupe dans le système de santé, une place particulière. La profession se trouve confronter à d’énormes difficultés aux nombres desquelles, le manque de formation, le nombre élevé du taux de décès maternels, et la mauvaise répartition des sages-femmes sur le territoire national.
C’est pour faire face à ces préoccupations que se tiennent ces assises.
Pour Fatoumata MAIGA Présidente du Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes du Mali : « Selon l’Enquête Démographique et de Santé EDS 6-2018, le taux de mortalité, maternelle est estimé à 325 décès pour 100 000 naissances vivantes, le taux de mortalité néo-natale est estimé à 33 pour 1000 naissances vivantes, selon EDS-7, le Taux de mortalité infantile à 52 pour 1000 naissances vivantes, selon EDS7. Face à ces chiffres alarmants, nous trouvons nécessaires de faire face à ces problèmes en organisant, un atelier de 03 jours des états généraux, de notre profession pour trouver des solutions et lutter contre ces taux élevés de la mortalité maternelle et néo-natale ».
Cette initiative qui vise à améliorer la qualité des soins, offerts aux patients, a été possible grâce à l’appui de l’UNFPA, et le projet Suède.
Pour Vivata LEBLANS, la Représentante Cheffe Santé de l’UNFPA : « Ces Etats généraux de la Santé viennent à point nommé, et j’encourage que ces travaux puissent donner des recommandations clés, stratégiques pour renseigner ces états généraux de la santé et pour corriger de manière innovante avec des stratégies qui répondent aux défis qui sont réels ».
Selon le représentant du Secrétaire Général du Ministère de la Santé et du Développement Social, Abdoulaye GUINDO : « le Gouvernement du Mali s’engage à améliorer les conditions de travail des Sages-Femmes et à accompagner toutes les initiatives innovantes et tous les partenaires qui contribuent à la réduction de la mortalité maternelle néo-natale et infanto-juvénile ».
A la fin de cette rencontre de 03 jours, les participants venus de plusieurs régions et du district de Bamako formuleront des recommandations susceptibles d’améliorer la qualité du travail et des soins offerts à la population par la Sage-Femme au Mali.
SEKOU MAMA TRAORE