Interrogé à Moscou par ORTM1, le directeur général de la Société malienne de transmission et de diffusion (SMDT), Cheick Oumar Traoré, est revenu sur les enjeux de cette 4è Assemblée générale du Réseau africain des télédiffuseurs (RAT), qui a démarré hier à Bamako. Entretien.
ORTM1 : Quels sont les défis auxquels vos sociétés sont confrontées ?
Cheick Oumar Traoré : De l’accord de Genève en 2006 qui a abouti à la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique terrestre, pratiquement toutes les télévisions de diffusion en Afrique de l’Ouest sont confrontées à des problèmes, par rapport à la viabilité, des différentes activités et par rapport à la concurrence dans le secteur. Il faut rappeler que les sociétés de télédiffusion publique en Afrique de l’Ouest n’ont pas l’exclusivité de la diffusion. Donc, nous sommes confrontés à plusieurs concurrences dans le secteur en termes de diffusion. Il faut également signaler qu’on a eu des difficultés liées à la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique terrestre. La rencontre de Bamako est le lieu de discuter de normes de diffusion et discuter de la finalisation de la TNT en Afrique de l’Ouest.
ORTM1 :Qu’attendez-vous concrètement de cette rencontre ?
C.O.T. : L’idée, c’est d’abord de discuter entre nous. La rencontre de Bamako est un cadre d’échange et de partage d’expérience autour de cette problématique qui constitue un enjeu majeur pour toutes nos sociétés de télédiffusion. Donc, pendant cette rencontre, nous allons soumettre nos difficultés à nos ministres de tutelle et à l’UEMOA pour voir comment booster ces sociétés avec d’autres services.
ORTM1 : Et qu’attendez-vous des autorités ?
C.O.T. : Concrètement, c’est de réfléchir sur la concurrence qui constitue de sérieux problèmes au niveau de sociétés de télédiffusion.
Propos recueillis par Yaya Konaté et transcrits par
Hamissa Konaté
