Les travaux de l’atelier de validation des termes de références (TDR) du Dialogue Inter-Maliens se poursuivent au Centre international des conférences de Bamako (CICB). Les participants venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays se penchent notamment sur cinq thématiques qui sont abordées dans cinq commissions différentes.
Chaque commission comporte 21 personnes. Ces commissions ont pour mission de valider les TDR du Dialogue. Selon Zeini Moulaye, président de la Commission paix, réconciliation nationale et cohésion sociale, nous devons préparer les meilleures conditions de réussite du dialogue. Pour ce faire, il clarifie : « nous ne faisons pas le dialogue actuellement, mais nous sommes en train de préparer le contenu du dialogue. Une fois que nous aurons fini avec cette préparation de conditions d’organisation et de réussite du dialogue, tous les documents, les notes techniques, les plans, les communications, devront être ensuite traduits en langues nationales et officielles, avant d’être envoyés à l’intérieur du pays pour commencer véritablement le dialogue au niveau des communes ».
Pour Dr. Abdramane Sylla, président de la Commission politique et institutionnelle du Dialogue entre-maliens, ce sont les TDR qui précisent les thématiques.
Économie et développement durable !
La question est également au cœur des débats, selon le président de cette commission, Cheicknè Camara. Pour lui, l’économie est prioritaire. « C’est pour cette raison que nous sommes en train de travailler dans le cadre du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens pour préparer un questionnaire », ajoute-t-il.
En ce qui concerne la défense et la sécurité, la mission est confiée au Général Ismaïl Cissé. De son coté, il détermine les éléments à soumettre au dialogue. « À notre niveau, nous avons préparé beaucoup de thématiques qui sont très importants qu’il fallait soumettre immédiatement aux acteurs qui doivent mener le dialogue à l’intérieur des communes, des régions et à l’extérieur du pays », indique le président de la Commission défense et sécurité.
Enfin, dans la dernière commission, les débats portent sur la géopolitique et l’environnement international, un sujet inédit, déclare son président. « Il constitue le plat de résistance de nos travaux. Nous avons été obligés de faire un tour d’horizon, de revisiter l’économie malienne, les ressources, toutes les données de la géographie du Mali et en rapport avec la politique de l’État. Donc, c’était assez complexe », souligne Pr. Younouss Hamèye Dicko, président de la Commission géopolitique et environnement international.
Cet atelier national de validation des termes de références pour la paix et la réconciliation nationale a démarré le lundi 26 février dernier et prendra fin jeudi. Donc, durant quatre jours, les résultats de tous ces travaux seront soumis au Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens.
Hamissa Konaté
