POUR UNE AFRIQUE ÉMERGENTE : La Jeunesse de l’AES veut jouer toute sa partition

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale de la jeunesse africaine. Il était accompagné de son homologue burkinabè, Somda Anuu Yirtolé Roland, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.

 

Placée sous le thème : « jeunesse et capacité d’entreprendre, les mécanismes de mise en œuvre pour une Afrique émergente », cette Conférence de la jeunesse africaine prendra fin aujourd’hui (mercredi 11 septembre 2024). Elle regroupe plus de 100 jeunes d’Afrique, venus du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Tchad et de la Guinée. Cette Conférence a pour objectif de réfléchir sur la problématique de la participation des jeunes au développement de leur pays.

À l’ouverture des travaux, le président du Conseil régional de la jeunesse de Bamako, Lassine Kouma, a déclaré que, qui parle de développement, parlera forcement de la jeunesse. « Donc, nous en tant que jeunes africains, nous nous sommes réunis ici pour partager les idées afin de proposer un mémorandum de projets à nos différentes autorités pour une Afrique émergente », indique le président du Conseil régional de la jeunesse de Bamako.

Quant au ministre chargé des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina Faso, Somda Anuu Yirtolé Roland, il a surtout rappelé la nécessité de pouvoir prendre en compte les pistes de solutions et recommandations formulées par les autorités de nos différents pays. Pour lui aussi, ce cadre d’échange permettra de réfléchir et de dégager toutes les potentialités de la jeunesse africaine. « Je vais reprendre ici encore, le message panafricaniste de Son Excellence le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré. Un jour, il nous a dit, pour que nous soyons le fer de lance du développement de l’Afrique, il faut combattre trois choses : la lâcheté, la traîtrise et l’incompétence », rappelle le ministre burkinabé des Sports et de la Jeunesse.

Pour sa part, le ministre malien de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a réaffirmé le soutien total du Mali à cette rencontre. « Les décisions et reformes qui seront prises ici ou mises en place par vous les jeunes, seront conduites par les autorités du Mali et dans les autres pays concernés. Il faut obligatoirement supporter, appuyer et accompagner les jeunes dans leurs projets », rassure le ministre Fomba.

Cette Conférence internationale regroupe au minium 100 jeunes, tous africains. Ils réfléchissent sur quatre thématiques, à savoir le pouvoir des jeunes dans la gestion des affaires publiques, l’émancipation des jeunes et leurs inclusions sociales ou encore le rôle des jeunes dans la consolidation de la paix et le développement.

Hamissa Konaté

 

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