LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Le peuple soutient les forces armées et de sécurité

72 heures après l’attaque terroriste contre l’École de Gendarmerie de Faladié, en Commune VI du District de Bamako, le calme est de retour. Et la population vague librement à ses occupations. Constat.

 

La capitale malienne a été la cible d’une attaque terroriste, tôt ce mardi 17 septembre 2024. Des hommes armés ont tenté d’attaquer l’École de Gendarmerie de Faladié. Les combats ont duré pendant une bonne partie de la journée du mardi. Plusieurs assaillants ont été capturés et d’autres abattus. Très vite, la situation a été maîtrisée par les Forces de défense et de sécurité du Mali. L’opération de ratissage a continué durant toute la journée.

 

L’union sacrée autour des FAMa n’est plus un simple slogan :

Cette incursion des terroristes a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une indignation chez des Maliens lambda. Manifestement, les réactions n’ont pas tardé à tomber ce jour-là. « Je suis l’École de Gendarmerie de Faladié », « Vive l’armée malienne », « Vive Assimi Goïta », « On est prêts à mourir pour la patrie ». Des slogans qui touchent énormément au cœur. Ces messages d’encouragement et de soutien aux Forces armées maliennes (FAMa), n’ont vraiment pas manqué la toile. C’était une façon pour ces personnes de manifester leur fierté aux FAMa et à la Mère-patrie.

 

À la  mi-journée, le Chef d’État-Major Général des Armées, Général de Division, Oumar Diarra, accompagné de plusieurs officiers, s’est rendu à cette École pour faire le constat. Dans la cour de l’établissement, les corps des assaillants neutralisés jonchaient le sol. Suite à cet acte barbare, nous avons également reçu à la Rédaction de nombreux communiqués émanant des partis politiques, des associations et plusieurs autres mouvements, notamment du M5-RFP, du MPR, du CNID-Faso Yiriwa Ton, de l’ADP-Maliba et du Mouvement pour la refondation de la démocratie.

 

Le Haut conseil islamique (HCI) du Mali, est même parti un peu plus loin, en convoquant une réunion d’urgence au lendemain pour condamner cette attaque lâche. Selon l’un de ses membres, Habib Kane, le HCI condamne fermement les attaques barbares et inhumaines contre l’École de Gendarmerie et l’Aéroport. Dans sa déclaration, le Haut conseil islamique rappelle que, l’Islam dans ses objectifs, prône la préservation de la vie humaine et des biens matériels. « Le HCI appelle la population à plus de vigilance, et demande toujours à la population d’éviter les amalgames et de rester derrière les autorités compétentes. Il présente ses condoléances aux familles des victimes civiles et militaires, et souhaite prompt rétablissement aux blessés ». Le Haut conseil islamique (HCI) du Mali salue la promptitude des Forces de défense et de sécurité, qui ont été engagées dans cette opération, et la réaction positive de la population qui a su être vigilante et coopérative face à cet acte ignoble des terroristes.

 

Il faut avoir un mental fort pour dire non à la rébellion, prévient Colonel Assimi Goïta

De plus en plus acculées par les FAMa, les Forces du mal ne manquent pas d’occasion pour faire parler d’elles. Et pourtant, le 06 septembre dernier à Beijing, en Chine, le Président de la Transition avait rappelé que ce combat contre le terrorisme sera mené jusqu’au bout. C’est pourquoi, il appelle toujours la population à soutenir davantage les FAMa dans leur mission régalienne. « Le terrorisme n’est pas une question de religion. Beaucoup de terroristes ne prient même pas. La plupart sont manipulés par des gens qui ne savent que déstabiliser. Mais dans cette lutte, il n’y aura absolument pas de négociation. Nous irons jusqu’au bout. La jeunesse doit accepter ce sacrifice pour le Mali. Le changement, c’est maintenant et c’est dans le mental, il faut qu’il soit fort », insiste le Président de la Transition.

 

À rappeler qu’en juin 2017, des Groupes armés terroristes ont mené une attaque contre le Campement de Kangaba, non loin de Bamako. Aussi en juillet 2022, notre vaillante armée nationale a repoussé une attaque terroriste contre une Base militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako.

Hamissa Konaté

 

 

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