Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, a présidé, ce dimanche 14 janvier 2024, le lancement de la célébration de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée. Cette année, la Journée est placée sous le thème : « Les enjeux de la souveraineté nationale dans un contexte marqué par la restauration de l’intégrité du territoire national, à travers les actions salvatrices des Forces armées maliennes ».
Le coup d’envoi de la cérémonie a été donné à l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB). La 2è édition de cette Journée intervient dans un contexte marqué par la récupération totale de l’intégrité territoriale du Mali par l’armée malienne. Cette prouesse des FAMa sur toute l’étendue du territoire national, est le fruit du bon leadership du Président de la Transition, colonel Assimi Goïta.
Cette Journée commémore la mobilisation historique des Maliens contre les sanctions inhumaines, illégales et injustes infligées au Mali par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uémoa) en 2022. Elle renforce la fibre patriotique chez le malien lambda, la résilience malienne et la défense de la patrie. L’objectif est de créer un « Nouveau Malien » (Mali den Kura).
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye, cette Journée est un combat gagné par le peuple malien. « Le Mali s’est débarrassé des forces armées militaires qui cumulaient sur l’ensemble du territoire national et s’est défait d’un complexe dangereux, celui de l’incapacité », s’extase le ministre de l’Enseignement supérieur.
Pour le Premier ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga, cette souveraineté retrouvée est le fruit de l’engagement et la détermination des Maliens. « Nous avons décidé de passer à la refondation de la diplomatie, à l’affirmation de la souveraineté du Mali dans le monde. Ça veut dire que nous avons marqué des points », reconnaît le chef du gouvernement devant des centaines d’étudiants dans l’amphithéâtre 500 places de l’ULSHB.
À ce titre, il rappelle : « nous avons décidé de refonder le système politico-institutionnel avec la rédaction de la nouvelle constitution dont l’acte de naissance a été signé par le Président de la Transition. Donc les trains, on les a mis en marche », affirme le chef du gouvernement.
Hamissa Konaté