Les membres du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens ont été installés, ce lundi 05 février 2024, par le Président de la Transition, colonel Assimi Goïta. L’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, est désigné Président.
Au total, ils sont 140 membres, tous Maliens issus de milieux socio-professionnels différents, sans aucune distinction de races, de religions ou de régions. Ce Comité a pour mission notamment d’établir un dialogue direct et franc entre Maliens, assurer la conduite des débats et recueillir toutes les préoccupations des uns et des autres.
D’ailleurs, pour son président, Ousmane Issoufi Maïga, ce Dialogue initié par le Chef de l’État, est conçu comme une symphonie à plusieurs voix, exprimant une tonalité, celle de la compréhension mutuelle et du consensus général.
« Notre Comité ne manquera pas, cependant, ni de vigilance, ni de rigueur, pour la conduite des débats dans le strict respect des valeurs et coutumes », a indiqué le président du Comité du Dialogue Inter-Maliens. Ensuite, il prévient que son Comité sera « très » critique sur les propositions et les suggestions des uns et les autres afin d’en extraire la substantifique moyenne.
Pour sa part, le Chef de l’État, colonel Assimi Goïta, a rappelé le rôle et la place de nos us et coutumes pour construire une mémoire collective. « Nous avons tous les atouts pour réussir ce Dialogue direct entre Maliens, qui sera garanti par toutes les communautés, en vue de restaurer une paix durable, de consolider l’unité nationale et de réactiver le vivre ensemble », précise le Président de la Transition, avant d’ajouter que cela est d’une urgente nécessité pour l’ensemble des Maliens.
Par ailleurs, après le Gouvernement, le Chef de l’État, lui-même, dénonce l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Pour lui, cet accord était devenu pour plusieurs acteurs, un fonds de commerce et un moyen de prolonger la souffrance de la population déjà meurtrie.
Hamissa Konaté
