Les États-Unis interviennent au Sahel à travers le renseignement, la formation et les équipements
La situation sécuritaire au Sahel était au cœur des échanges entre le président de la Transition, Bah N’Daw et le général Dagvin R. M. Anderson, commandant des opérations spéciales au commandement des États-Unis pour l’Afrique hier au Palais de Koulouba. L’hôte de marque était accompagné de son compatriote Dennis B. Hankins, ambassadeur des États-Unis dans notre pays.
Le général Dagvin R. M. Anderson est au Mali pour toucher du doigt les réalités, principalement dans le domaine de la sécurité. En effet, depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire accentuée par les attaques terroristes qui se sont propagées ces derniers temps, malgré la présence des forces étrangères (Barkhane et Minusma). Certains pays voisins sont dans la même situation. Première puissance militaire, les États-Unis d’Amérique, même s’ils n’ont pas encore envoyé des troupes au Sahel, aident nos pays dans leur lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, à travers le renseignement, la formation et les équipements.
La visite du général Dagvin R. M. Anderson intervient alors que le président Joe Biden met en place son équipe et sa politique pour l’Afrique. Deux semaines après sa prise fonction, le nouveau président américain avait échangé avec les chefs d’État lors d’une réunion de l’Union africaine.
Ensuite, le secrétaire d’État américain a eu des échanges avec les présidents des pays membres du G5 Sahel.
«C’est donc dans ce contexte que cette visite est importante pour avoir une stratégie qui sera utile pour le Mali, le Sahel et la communauté internationale», a déclaré l’ambassadeur des États-Unis au Mali au sortir de l’audience avec le président Bah N’Daw. Signe que le commandement des États-Unis pour l’Afrique continuera de soutenir les efforts internationaux visant à réduire la capacité de nuisance des organisations extrémistes violentes dans notre pays.
Issa DEMBÉLÉ
Source : L'Essor