Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé ce mardi, la cérémonie d’ouverture des États généraux de la santé, au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Durant trois jours, les acteurs de la santé vont partager leurs idées pour la transformation de notre système de santé.
Autour de ces États généraux de la santé, la mobilisation est grande. Ils sont plus de 500 participants venus de l’intérieur du pays et du district de Bamako pour notamment trouver un système de santé plus efficace et performant. En effet, il est attendu de ces États généraux des propositions concrètes visant à améliorer la performance du système de santé au Mali pour une réduction significative du taux de morbidité et de mortalité maternelle et infantile, la restauration de la confiance des usagers en leur système de santé et enfin l’accessibilité de la population aux soins de santé de qualité à moindre coût.
« Notre santé est notre bien le plus précieux », rappelle la présidente de la Commission d’organisation des États généraux de la santé
Selon Dr. Fatoumata Nafo, présidente de la Commission d’organisation, cet évènement marque un tournant décisif dans notre quête collective d’un système de santé plus résilient, plus juste, plus équitable et plus humain. « Notre santé est notre bien le plus précieux. C’est notre première richesse que nous devons protéger par des vertus individuelles et collectives. Elle est un pilier majeur du développement social, économique et environnemental de tout pays. Pour le croire à cela, la pandémie de la maladie à Coronavirus, les épidémies d’Ébola et bien d’autres maladies sociales nous démontrent à suffisance », rappelle la présidente d’organisation des États généraux de la santé.
Comment donc contribuer à l’amélioration de l’état de santé et du bien-être de la population malienne ?
La question reste posée, car pour contribuer à l’amélioration de la santé d’une population, il faut d’abord connaître son état de santé. C’est pourquoi devant le Premier ministre, général de division Abdoulaye Maïga, les organisateurs ont projeté des films vidéo, qui montrent des défis et expliquent des attentes de la population malienne. Devant l’assistance, le Premier ministre, pour sa part, a d’abord rappelé les missions qui sont confiées à son gouvernement. Parmi ces missions, l’amélioration de la couverture sanitaire et le développement d’un système de solidarité nationale figurent en bonne place.
« Les présents États généraux de la sante s’inscrivent dans ce cadre. Ces États généraux constituent un cadre idéal permettant d’approfondir l’analyse de la situation et de discuter des orientations stratégiques en vue de la transformation de notre système de santé », déclare le chef du gouvernement, rappelant que d’énormes efforts ont été consentis par le gouvernement pour améliorer les indicateurs du secteur de la santé. Malgré ces efforts, regrette-t-il, les indicateurs sont toujours en dessous de nos attentes. « Le système actuel de santé est confronté à plusieurs défis. Ils sont liés à la qualité et à l’organisation des services de santé, au financement, à la gouvernance du secteur de la santé, aux impacts du changement climatique et d’autres déterminants de la santé », a précisé le chef du gouvernement.
Les participants à ces États généraux sont repartis entre quatre groupes de travail autour de quatre thématiques que sont l’offre des soins et des services de qualité de santé, la gouvernance et la communication, le financement de la santé ainsi que les questions transversales.
Hamissa Konaté