Les douanes de l’Alliance des États du Sahel (AES) sont en conclaves à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette rencontre regroupe tous les acteurs du Comité du système interconnecté pour la gestion des marchandises en transit. Elle vise à mobiliser les recettes pour booster l’économie de ces trois pays voisins.
Six mois après la rencontre de Bamako, la Douane du Mali, du Niger et du Burkina Faso évaluent le système d’interconnexion pour la gestion des marchandises en transit (Sigmat). Ce système douanier facilite les échanges commerciaux et l’accroissement des recettes douanières. L’objectif est de faciliter davantage les mouvements des marchandises entre ces pays du Sahel.
À l’issue de cette rencontre, le leadership du directeur général des Douanes maliennes, l’Inspecteur général Amadou Konaté, a été salué par ses pairs. Cette réforme, selon lui, est dans sa phase teste. « Nous sommes sur la bonne voie. Les trois directeurs généraux des Douanes sont presque sur la même longueur d’onde. La phase teste se déroule normalement », déclare le directeur Amadou Konaté.
Malgré des craintes notoires, il rassure. « Cette réforme sera faite avec les partenaires de l’administration des Douanes. Elle ne pourra jamais aboutir sans l’implication et l’accompagnement de nos partenaires », sollicite le patron de la Douane malienne.
À ce niveau, le Sigmat travaille pour l’épanouissement économique et soutenir davantage le budget des trois pays de l’Alliance des États du Sahel. Elle comprend le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Hamissa Konaté
