Le procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, Dr. Adama Coulibaly, a animé ce mercredi 10 janvier, une Conférence de presse à la Maison de la presse, pour expliquer les infractions commises à l’aide d’Internet et les missions assignées à son pôle.
À peine installé, dans ses fonctions, le nouveau procureur national de lutte contre la cybercriminalité, Dr. Adama Coulibaly, a reçu 232 plaintes en six mois d’activité. 28 jugements ont déjà été prononcés et 14 procédures sont en cours d’exécution. Cette annonce a été faite par le procureur Adama Coulibaly à la Maison de la presse de Bamako à la faveur d’une conférence de presse.
Ce n’est pas tout. Ce même Pôle mène un combat acharné contre les diffamations, les injures sur les réseaux sociaux, l’escroquerie en ligne, le vol d’informations, d’entreprises ou même de données sensibles de l’État.
Selon le procureur Coulibaly, le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité a été créé par les autorités pour sévir contre les dérives et les comportements défiants dans le cyberespace. Il continue que beaucoup de gens pensent que nous sommes en train d’empêcher les autres de parler, de s’exprimer. « Je vous rassure que les libertés sont intactes. Seulement, les excès ou les propos qui sont de nature à inciter à la violence, à porter atteinte à l’honneur ou à la dignité d’autrui, sont réprimés », précise le procureur anti-cybercriminalité.
Pour lui, la cybercriminalité est définie comme toute infraction pénale destinée contre les outils numériques, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ou les infractions commises à l’aide d’Internet.
Le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité est doté d'une brigade spécialisée qui assiste le procureur en matière de lutte contre la cybercriminalité. Ce Pôle a une compétence nationale et exclusive pour les infractions commises dans ce domaine.
Hamissa Konaté