Le désarmement et la réinsertion des ex-combattants des différents a commencé en 2018
Le 20 juin dernier s’est déroulée, au camp MOC de Tombouctou, la reprise de la phase de rattrapage du Désarmement, de la démobilistation et réinsertion (DDR) intégration accélérée dans les Régions de Tombouctou et de Taoudéni, en présence des représentants de la MINUSMA, des Commissions nationales de DDR et d’intégration, des représentants des Forces de armées maliennes (FAMa), des leaders de mouvements armés et des ex-combattants. Cette phase concerne environ 200 ex-combattants de tous les mouvements signataires, y compris les mouvements inclusifs.
Elle a pour objectif de préparer la phase d’intégration de ces éléments des mouvements armés remplissant les critères d’intégration convenus entre les parties maliennes au sein des FAMa, afin de compléter l’effectif des premiers bataillons de la nouvelle armée reconstituée du Mali. Au cours de cette première journée, près de 20 ex-combattants de tous mouvements confondus, sont passés par différentes étapes d’aptitudes et de formations. Puis une carte de démobilisé, un kit d’hygiène et des frais d’installation ont été fournis à chaque ex-combattant.
L’opération a nécessité une parfaite coordination entre de nombreuses unités de la MINUSMA, ainsi que la Commission nationale de DDR, la Commission d’intégration, le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination) et l’EMOV (Équipe mixte de vérification). Aux termes de cette opération, qui durera plusieurs jours, ceux qui seront déclarés aptes vont par la suite être transportés vers leurs centres de formation militaires dans les Régions de Ségou et de Koulikoro.
Les autres seront orientés vers des activités socio-économiques afin d’intégrer la vie civile ou encore les paramilitaires et la police territoriale. Cette opération s’inscrit dans le cadre du processus du DDR intégration accélérée des éléments du MOC. «Compte tenu de la situation sanitaire, avant de recevoir ces éléments au Camp MOC pour la procédure d’enregistrement, ils ont d’abord été soumis à un prélèvement pour le test de la Covid-19, à l’hôpital régional de Tombouctou afin d’éviter toute contamination de la maladie à coronavirus», a expliqué Jean Nkaka, chef de l’équipe régionale DDR à la MINUSMA.
Dans un contexte sécuritaire difficile et en cette période de pandémie de la Covid-19, la reprise de cette importante opération, entamée depuis le 12 novembre 2018, est un signe d’espoir pour les habitants des régions de Tombouctou et de Taoudéni.
Source : MINUSMA
Source: L'Essor