14 janvier 2022, 14 janvier 2025, le Mali célèbre les trois ans de la grande mobilisation du peuple en soutien aux autorités de la transition contre les agressions de la CEDEAO, de l’UEMOA et de la communauté internationale. Depuis, la légitimité des plus hautes autorités ainsi que leurs actions ne faisaient plus aucun doute sur la scène internationale. Ainsi la journée a été décrétée journée nationale de la souveraineté retrouvée.
Le 14 janvier 2022, jamais le peuple malien ne s’était mobilisé autant, non pas pour dénoncer, mais cette fois-ci, pour soutenir d’une seule et même voix la transition contre la pression extérieure. Un évènement historique qui a, certes servi de signal fort à la communauté internationale, mais qui a surtout donné quitus aux plus hautes autorités de la transition de mener confortablement leur mission jusqu’au bout.
C’est d’ailleurs grâce à ce soutien que l’équipe du général d’Armée Assimi GOITA a réussi à renvoyer les forces d’occupation Barkhane, Takuba et la Minusma du Mali, à retirer le Mali du G5-Sahel, et récemment de la CEDEAO, à dénoncer l’Accord de défense avec la France, à mettre fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, entre autres. Des partenariats ou Accords que le peuple malien, dans son ensemble, jugeait très en défaveur du Mali et des Maliens.
Pour donc protéger et consolider les intérêts du Mali, les plus hautes autorités de la transition ont instauré trois principes de base qui guideront désormais l’action gouvernementale. Il s’agit, notamment du respect de la souveraineté du Mali ; du respect des choix de partenariat et choix stratégiques opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du Peuple malien dans toutes les décisions.
A côté de ces mesures diplomatiques, les plus hautes autorités de la transition ont également engagé plusieurs réformes telles que le renforcement de l’outil de défense, l’adoption d’une nouvelle constitution et d’un nouveau code minier et son contenu local, la réinstauration du Service National des Jeunes (CNJ), la création de la confédération des Etats du Sahel (AES), entre autres.
Certes ces efforts sont considérables, mais beaucoup reste encore à faire et surtout le gros de ce travail incombe à la jeunesse en tant qu’avenir de toute nation.
C’est pourquoi, à cette date anniversaire des trois ans de la journée de la souveraineté retrouvée le 14 janvier 2025, le premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le général de Division Abdoulaye MAIGA, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement dont le ministre en charge de la refondation de l’Etat et le ministre de la jeunesse et des Sports, chargé de la construction citoyenne et de l’instruction civique a tenu à être aux côtés de la jeunesse lors d’un meeting dans la salle de Basket du palais des Sports de Bamako afin de leur rappeler leur responsabilité dans ce combat.
« Au cours des trois dernières années, sous la direction résolue du général d’Armée Assimi GOITA, président de la transition, chef de l’Etat, le Mali a franchi des étapes historiques, décisives pour garantir sa souveraineté et se bat au quotidien pour se libérer de toute forme de dépendance » a indiqué, à cette occasion, le ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, M. Bakary Traoré.
« Les plus hautes autorités font des reformes, mais c’est à la jeunesse de prendre ces réformes en main et de les traduire en réalité » a, pour sa part, précisé, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de la construction citoyenne et de l’instruction civique, Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA.
Issa Djiguiba