FAMA CHEZ ORTM : Une visite d’apprentissage contre la désinformation

Ce vendredi 30 août 2024, la 1ère promotion de l’École d’État-Major des Forces de sécurité, a visité l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM). La visite de ces Officiers-stagiaires s’inscrit dans le cadre d’une formation pédagogique de leur École, c’est-à-dire, lier la formation théorique à la pratique, pour mieux faire notamment face à la désinformation (fausses nouvelles, intox, infox ou encore fake news, sur les réseaux sociaux, en cette période de crise.

 

De la 1ère Chaîne de l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) ORTM1 jusqu’à la Chaîne II, en passant par ORTM2 et la Radio nationale, les Officiers-stagiaires de la 1ère promotion de l’École d’État-Major des Forces de sécurité du Mali, ont visité, tour à tour, les différentes installations techniques de la Passion du service public (ORTM). Ici, ils ont été accompagnés par des responsables techniques pour mieux comprendre la bonne diffusion de l’information en temps de crise et les efforts fournis pour distinguer le vrai du faux. Et ce n’est pas tout. Ces Officiers-stagiaires ont également eu le privilège de rencontrer le Directeur Général de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé, pour des questions supplémentaires de compréhension, en présence de tous les Directeurs des différents canaux de diffusion.

Au total, ils sont 30 Officiers-stagiaires. Cette 1ère promotion de l’École d’État-Major des Forces de sécurité du Mali est composée des éléments de la Protection civile, la Garde nationale, la Police et la Gendarmerie nationale. Après la visite, le Porte-parole de ces Officiers-stagiaires, Contrôleur Général de Police Seydou Diarra indique : « l’aspect particulier qu’on a beaucoup apprécié ici à l’ORTM, c’est la gestion et le recueil des informations en temps de crise et de conflit armé. Cet aspect qui a été  développé nous intéresse en tant que futurs officiers d’État-Major ». Un autre Officier-stagiaire se prononce : « je me suis rendu compte maintenant que l’ORTM se bat au même titre que nous, dans la lutte contre les terroristes, car il joue un grand rôle dans la guerre informationnelle ou l’info guerre ».

Quant au Directeur d’études de l’École d’État-Major des Forces de sécurité du Mali, Commissaire Divisionnaire Sadio Tomoda, il s’est dit aussi très comblé d’avoir découvert le processus de collecte et traitement des informations. « Nous retournons d’ici très satisfaits, très comblés d’avoir découvert tout le processus de collecte et de diffusion de l’information. Vraiment, cette visite permettra à nos stagiaires de compléter leurs formations théoriques », ajoute le Directeur d’études de l’École d’État-Major des Forces de sécurité du Mali.

En collaboration avec les autres médias publics des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Direction de l’information et des Relations publiques des armées (Dirpa) du Mali pour une communication coordonnée conformément à la vision des trois Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel, l’ORTM reste toujours engagé pour continuer à relever le défi de la communication. C’est l’assurance donnée par le DG de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé. « Ici, la guerre informationnelle est mise en avant pour justement aider les FAMa dans leur mission régalienne. Insh’Allah, nous allons continuer à jouer notre rôle au bonheur de nos téléspectateurs et auditeurs », promet Hassane Baba, raison pour laquelle, il rappelle : « nous avons signé une convention de partenariat entre les médias de l’AES pour avoir une communication commune afin de relever le défi communicationnel. Et aujourd’hui, nous l’avons obtenu, car nous menons une collaboration parfaite avec les médias du Burkina Faso et du Niger, ce qui permet à nos téléspectateurs, auditeurs et tous ceux qui nous suivent sur nos plateformes digitales de suivre la page spéciale AES et beaucoup d’autres éditions ».

La désinformation est un ensemble de pratiques et techniques de communication. Elle vise à influencer l’opinion publique, en diffusant volontairement des informations erronées, fausses ou biaisées, pour des intérêts inavoués. Le terme est à distinguer de la mésinformation. Quant à elle, elle consiste à diffuser une information fausse de manière  involontaire.

Hamissa Konaté

 

 

 

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