KIDAL/COMMUNICATION : Constats et messages forts du ministre Ag Ilyène

Le ministre de la Communication, de l'Économie numérique et de la Modernisation de l'administration, Alhamdou Ag Ilyène, était à Kidal, du 02 au 03 mars, pour participer à la grande rencontre du Conseil supérieur des Imghads et Alliés (Csia).

 

En marge de cette réunion, le ministre Ag Ilyène a saisi cette opportunité pour visiter les services relevant de son département dans la 8è région administrative du Mali afin d’évaluer leurs besoins en termes d’opérationnalisation. Il a notamment visité l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), la Poste et la Station régionale de l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM).

 

Sur place, le ministre de la Communication, dénonce « un état délabré » de plusieurs structures sous tutelle de son département comme l’Amap, la Poste ou encore la Sotelma. « La Poste est dans un état très délabré. Elle est dans une situation d’abandon total. Son terrain est illégalement occupé. Il y a deux bâtiments construits par des individus que nous avons identifiés », affirme le ministre Ag IIyène.

 

Ce n’est pas tout. Le constat est presque pareil à l’Amap et à la Société des télécommunications du Mali (Sotelma). D’abord, quant à cette société, il dit que tout le matériel est défectueux et que l’Amap-Kidal, selon lui, n’est plus qu’un bâtiment « délabré » et « abandonné ».

 

Après cette dénonciation, le ministre Ag Ilyène promet que les responsables de ces services seront informés par ses soins pour la relance des activités. Mais, pour l’ORTM-Kidal, il félicite le directeur régional, Sidi Elméhdi Ag Albaka, pour le bon fonctionnement du service, avant de l’exhorter à continuer dans cette dynamique.

 

Cette rencontre des Csia visait à soutenir la paix, la cohésion sociale et la Transition. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène était accompagné de son collègue de la Réconciliation nationale, colonel-major Ismaël Wagué. La rencontre des Imghads et Alliés avait pour thème : « cohésion sociale, dialogue inter-maliens et soutien aux autorités de la Transition ».

Hamissa Konaté

 

 

 

 

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