La crise sécuritaire, couplée des conséquences des inondations de l’année dernière, a fortement augmenté le nombre de population en besoin d’assistance et de protection au Mali. Malgré les efforts consentis par les autorités de la transition, 6,4 millions de personnes, soit 27,7% de la population actuelle ont toujours besoin d’aide humanitaire, selon les statistiques du gouvernement. C’est pourquoi, dans leur plan de riposte 2025, l’Etat malien et ses partenaires humanitaires ont évalué à près de 771,2 millions de dollars, soit plus de 488 milliards de francs CFA le coût de la prise en charge des besoins inscrits dans le plan de riposte humanitaire 2025.
Il faut noter que ce plan ne concerne que les personnes les plus vulnérables qui sont estimées à environ 4,7 millions de personnes, selon la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo TOURE.
Ainsi, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’eau, l’hygiène, les abris et les articles ménagers sont les secteurs prioritaires ciblés.
Le plan de riposte 2025 a été élaboré après six mois d’études sur le terrain pour noter les besoins les plus élémentaires des populations (personnes déplacées, les victimes d’inondation et autres sujets de vulnérabilité). Et les partenaires humanitaires du Mali se disent prêts à accompagner le Mali pour relever le défi de sa mise en œuvre.
Ainsi, très engagée pour la cause des personnes vulnérables, Amy MARTIN, cheffe de bureau de coordination des Affaires humanitaires OCHA a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir le Mali, tant dans la mise en œuvre de ce plan de riposte que dans les efforts de plaidoyer pour la mobilisation de ressources .
Issa Djiguiba
