Plus de cent familles sont de retour à Goundam, dans la région de Tombouctou. Ces hommes, femmes et enfants estimés à 110 ménages constituent la 2è vague des rapatriés maliens. Ils sont en sécurité et veulent intégrer le milieu socio-professionnel. Ce retour est rendu possible grâce aux opérations de sécurisation menées par les Forces armées maliennes (FAMa) dans la région de Tombouctou. Ces familles ont été accueillies, logées et assistées par les autorités régionales et les partenaires.
Le cercle de Goundam dans la région de Tombouctou continue d’enregistrer des rapatriés maliens et des personnes déplacées qui ont quitté le Camp de M’Béra en Mauritanie. Sur place, Mohamed Ould témoigne : « Dieu merci, on est bien arrivés, et depuis qu’on est là, nous sommes en sécurité ».
Parmi ces rapatriés, il y a des femmes et des enfants. Cette dame qui s’appelle Baraka Alhassane dit toute sa joie de retrouver la patrie et les siens : « Alhamdoulillah ! Depuis que je suis revenue, je suis chez des parents. Mais, si nous sommes accompagnées, on peut faire beaucoup d’activités ici pour survivre ».
Dès leur arrivée à Goundam, ils ont reçu trois tonnes de vivres…
Ils ont eu trois tonnes de vivres de la part du Gouverneur. En plus, ils ont reçu des non-vivres. Le chef Service local du développement social et de l’économie solidaire de Goundam, Hamidou Abdoulaye Maïga, précisera que : « c’est vraiment une réinsertion à travers des activités génératrices de revenus, mais le plus important est souvent le transfert en cash pour leur permettre de résoudre les besoins fondamentaux ».
Ces familles ont été accueillies, installées puis assistées par les autorités et des partenaires…
Et le maire de la Commune urbaine de Goundam, Hamadoun Diaouré, d’ajouter qu’aujourd’hui : « nous avons pu enregistrer jusqu’à 674 rapatriés et 500 déplacés. Ils sont installés dans un camp qu’eux-mêmes ont bien voulu appeler M’Béra 2 ».
Le représentant le préfet du cercle de Goundam, Adjudant-Chef Chiaka Koné, espère toujours sur l’appui des partenaires et des bonnes volontés pour permettre aux rapatriés d’avoir le minimum des conditions.
« Quand tu quittes chez toi pour vivre ailleurs, tu as besoin d’aide, tu as besoin de manger et de te loger. C’est pour cela que nous demandons toujours aux uns et aux autres d’être solidaires envers les personnes qui sont dans le besoin », a-t-il lancé.
Ces rapatriés s’ajoutent à 150 autres ménages enregistrés vers fin 2024 logés par des familles d’accueil.
Hamissa Konaté